mardi 30 décembre 2014

"Coco Chanel & Igor Stravinsky", ou le charme incarné sur pellicule


Si le biopic "Coco avant Chanel", avec Audrey Tautou dans le rôle-titre, a marqué les esprits, il n'en fut pas de même pour "Coco Chanel & Igor Stravinsky", réalisé par Jan Kounen. Et pourtant, son unique tare est bien d'être sorti en salles la même année que le film d'Anne Fontaine, en 2009. Seuls deux points communs rapprochent les deux long-métrages : le sujet abordé et un titre raté. Cela mis à part, "Coco Chanel & Igor Stravinsky" possède un charme dont est dépourvu son rival. Il resplendit d'une beauté réellement envoûtante. Une réussite qui doit beaucoup à l'actrice qui incarne la couturière : Anna Mouglalis. La sublime Anna Mouglalis.

vendredi 19 décembre 2014

Point Philo #1



De ce que nous théorisons par l’échelle peut découdre un ensemble d’algorithmes de pensées subsidiaires. Ainsi utilisons-nous ces degrés de grandeurs pour la cartographie, la physique ou la sociologie, de ce que la cartographie permet de définir des territoires, la physique de l’étude des astres jusqu’à l’infiniment petit du quantique ou la sociologie une démographie.

vendredi 5 décembre 2014

Comment l'islamiste normand Maxime Hauchard a-t-il pu préférer le djihadisme au skatepark ??

Maxime Hauchard aurait pu percer dans le monde du skate.
Sa barbe n'était pas un obstacle : de salafiste elle serait devenue hipster.
Le Français Maxime Hauchard a été identifié sur la vidéo de l'exécution de l'otage Peter Kassig, publiée par l'Etat Islamique le 16 novembre. Agé de 22 ans, il est originaire de Bosc-Roger, une petite commune de 3 200 habitants, située dans l'Eure. Lorsqu'un journaliste du Monde demande au maire comment un djihadiste a pu voir le jour en plein bocage parmi ses administrés, celui-ci
peine à trouver une réponse :

« Basket, karaté, judo, danse… », égrène l’élu, décontenancé. « Je ne pense pas que la jeunesse soit désœuvrée ici. » Au mois d’octobre, détaille le dernier bulletin, la commune venait même de créer un conseil municipal des jeunes afin de « développer leur civisme » et les préparer à leurs vies « d’habitants de la cité ». « Et, on vient même de refaire le skatepark ! ». (source)

C'est l'incompréhension. Comment un jeune peut-il mal tourné alors qu'il a tout pour être heureux ? Rappelons que Maxime Hauchard est issu d'une famille de la classe moyenne. Un père agent de maintenance et une mère employée à la Caf. Pas la vie de château mais pas la misère non plus. Il a eu une enfance somme toute normale, sans traumatisme et sans carence affective. Le jeune Maxime Hauchard était équilibré psychologiquement et satisfait matériellement.

Notre logiciel bloque. Il n'arrive pas à saisir l'origine de la déviance du djihadiste camembert. Quelque chose échappe à notre grille d'analyse post-moderne. Et si, tout simplement, Maxime Hauchard s'était fait islamiste par quête spirituelle ?

Rébus du Fumoir #9

L'hiver approche avec son son lot de basses températures, d'élection de Miss France, de Téléthon, de jours qui raccourcissent...Quoi de mieux dans ce cas que de se prélasser au coin du feu (profitez-en si vous êtes Parisien : les feux de cheminée seront interdits dès le 1er janvier 2015) avec les formidables rébus du Fumoir, mmm ? Un plaid sur les genoux et le chat sur le plaid. Le tout agrémenté d'un bonne tasse de café bien chaud. On te fait pas trop kiffer la vie, hein camarade ?


1 - Une femme de 56 ans qui pense être subversive en montrant ses seins en photo, alors que non.

mardi 11 novembre 2014

Je publie donc je suis



Comme nombre de jeunes gens de sa génération, Louise est une fille hyper connectée. A 17 ans, elle possède un compte Facebook, un compte Twitter, un compte Instagram, un compte Deezer, un compte Youtube, un compte Google +, un compte Pinterest et un compte LinkedIn (pour, plus tard, son "avenir professionnel"). La lycéenne ne se sépare jamais de son I Phone 5 grâce auquel elle se plaît à photographier absolument tout et n'importe quoi. Néanmoins, l'écrasante majorité de ses clichés la représente seule ou avec ses amis.
Il y a les "pics" du matin, dans le reflet du miroir de la salle de bains, celles du midi afin de "partager" les repas entre copines et les incontournables photos de soirée, les plus amusantes. Les journées de Louise passent au rythme des notifications qui se succèdent immanquablement du lever jusqu'au coucher. Adepte du selfie, l'adolescente assume totalement son penchant narcissique. Prendre soin de son apparence reste la première de ses occupations. Elle aime plus que tout se contempler et, surtout, être contemplée.

mercredi 5 novembre 2014

La mafia des "fils et filles de"


« Dans la vie, il y a trois facteurs : le talent, la chance, le travail. Avec deux de ces facteurs, on peut réussir. Mais l’idéal est de disposer des trois. » (Bernard Werber, L’Empire des Anges)

Ah, l’idéal républicain ! La réussite par le mérite, le travail acharné, les efforts et les sacrifices qui seront, à n’en pas douter, reconnus un jour ou l’autre, et donneront accès à la lumière, la notoriété, la consécration… Tout cela est bien beau sur le papier. La réalité, hélas, est tout autre. La République française est infestée de réseaux, de sociétés de copinage professionnelles, d’hommes et de femmes influents qui n’ont qu’à décrocher leur téléphone pour faire démarrer ou rebondir une carrière. Le népotisme est probablement le système le plus injuste qui soit, car il ne repose que sur le fait d’être né avec le bon patronyme, les bonnes relations et la réputation de ses géniteurs, passe-droit et passeport pour une carrière déjà toute tracée. Le nom et le renom sont les clés magiques qui permettront d’ouvrir les portes les plus hermétiques. Nous avons eu l’idée de répertorier tous ces privilégiés, ces enfants bien nés, souvent arrogants et dépourvus de génie, même s’il existe toujours des exceptions pour confirmer la règle. En parcourant cette liste, très longue mais non exhaustive, les plus naïfs d’entre nos lecteurs prendront conscience, s’il en était besoin, que les « fils et filles de » raflent une quantité effarante de places dans les milieux artistiques, politiques et médiatiques, empêchant les autres d’accéder à ce qui leur reviendrait de droit.

lundi 3 novembre 2014

Les dernières pages du journal Debord


Quelques mois avant sa mort, Guy Debord réalise un documentaire pour Canal+. Diffusé en 1995, "Guy Debord, son art, son temps" passe très vite en revue l'oeuvre du penseur pour se concentrer sur l'analyse de l'époque. N'étant pas grand connaisseur de l'intéressé, certains éléments m'ont échappé, d'autant plus que le style situationniste se révèle assez hermétique car un brin intello. Au Fumoir, nous savons que Debord est l'auteur du célèbre ouvrage "La société du spectacle". Il a notamment théorisé la disparition du réel au profit de la domination des miroirs aux alouettes que sont les médias, le cinéma et autres divertissements.

vendredi 12 septembre 2014

I love you Miles Davis (3/3)

Miles Davis, victime de la mode

Et Miles Davis créa le jazz fusion. A l'aube des années 70, il s'impose comme le géniteur le plus fertile de talents. Toute une génération de musiciens d'exception s'est formée sous son égide. Arrivés à maturité, chacun prend son envol et fait prospérer ce mélange inédit de jazz, de rock et de funk concocté par leur père spirituel. John McLaughlin fonde Mahavishnu Orchestra en 1971 ; la même année, Wayne Shorter et Joe Zawinul créent Weather Report ; en 1972, Chick Corea forme Return to Foverer.  De son côté, Miles Davis poursuit son irrésistible ascension. Il pose les fondements de ce que l'on nommera l'acid jazz, s'acoquine avec les bidouillages electro et, plus que jamais, expérimente, va de l'avant. Esprit fondamentalement défricheur, il n'y a bien que son corps qui puisse l'arrêter. Malmenée par des années d'excès, sa santé l'oblige à arrêter sa carrière six années durant, de 1975 à 1981. Certes, Miles Davis reprend du service jusqu'à sa mort en 1991, mais rien ne sera plus comme avant. Fortement diminué, le trompettiste peine à jouer sa dernière partition.

mardi 9 septembre 2014

Arrêtez d’écrire vos noms sur les gobelets en plastique !

Le crime du XXIème siècle, ce n’est pas la République de Crimée qui rejoint ces fanfarons de bolchéviques, ce n’est pas la croissance qui peine à se lancer au pays des Droits de l’Homme, ni même la chute de la civilisation européenne au mondial 2014 du Brésil. Non, ce statut est réservé à un tout autre événement. Que dis-je, un phénomène ! Cette abomination, nous l’avons tous faite. Nous avons tous eu cette faiblesse.

Il est question ici des prénoms, ou des surnoms (puisque tout le monde se plaît à s’en donner un sans réellement l’assumer), écrits au marqueur noir, et accessoirement bleu, sur des gobelets en plastique, dans les soirées psycho-mondaines.

Voilà un exemple. Bon... Sans commentaire, n'est-ce pas ?

lundi 18 août 2014

Glamour & Vintage : avec Jonathan Leder, 'y a pas photo !


Au Fumoir, on aime les photographies de nu. C'est pour cela que nous aimons tout particulièrement le travail de Jonathan Leder. Né en 1972, ce natif de New-York a vite délaissé les espaces urbains pour prendre à l'envie des clichés de jeunes demoiselles plus ou moins vêtues dans des décors fleurant bon l'Amérique éternelle des Trente glorieuses. Adepte de l'argentique et du Polaroïd, Jonathan Leder restitue l'esthétisme glamour et suranné de cette époque, sans sombrer dans les clichés -un tour de force pour un photographe. Amateurs de belles naïades se prélassant au bord d'un motel ou au volant d'une Buick rutilante, l'oeuvre de l'Américain vous comblera !

I love you Miles Davis (2/3)

Miles Davis en 1969 (Guy Le Querrec)
Miles Davis entame les années 60 dans un état d'esprit mi-figue mi-raisin. John Coltrane le quitte pour former son propre groupe ; le quintette se disloque et le trompettiste peine de nouveau à trouver une formation stable et d'aussi haute qualité. A cette difficulté s'ajoute l'arrivée tonitruante du free jazz duquel Miles Davis est étranger. Lui, l'homme en perpétuel mouvement, doit alors repartir de zéro. Peu à peu, un nouveau quintette, solide et novateur, est mis sur pied. C'est avec lui que Miles Davis mènera l'une des plus fantastiques aventures musicales du siècle passé. Mal entamée, la décennie s'achèvera sur un air d'apothéose.

mercredi 13 août 2014

I love you Miles Davis (1/3)

Miles Davis (session d'enregistrement de Porgy & Bess, 1958)

On peut affirmer sans sombrer dans l'éloge pompeux que Miles Davis (1926-1991) figure parmi la poignée d'artistes qui ont marqué au fer rouge le XXe siècle. Ce trompettiste américain n'a eu de cesse de défricher le jazz, en s'affranchissant de ses carcans harmoniques, puis en l'ouvrant à des styles musicaux jusqu'alors hermétiquement cloisonnées (rock, pop, funk) tout en y intégrant de nouveaux instruments, électriques notamment. Cet insatiable goût pour l'aventure musicale allait de pair avec la volonté de s'entourer des jazzmen les plus prometteurs puis de laisser libre cours à leur créativité. Ainsi, sous l'égide du "Prince of Darkness", de grands talents ont-ils éclos : Gerry Mulligan, John Coltrane, Herbie Hancock, Joe Zawinul, Chick Corea...Père du cool et du jazz rock, parrain de l'acid jazz et du style fusion, Miles Davis a révolutionné le jazz et, partant, la musique occidentale au travers d'une centaine d'albums (studio et live). Bien que nombre de ses thèmes figurent parmi les plus populaires du répertoire mondial, son oeuvre reste trop méconnue du grand public. Voilà pourquoi j'ai entrepris de retracer en trois temps la carrière de cet artiste littéralement génial. Une rétrospective qui fait office d'initiation aux néophytes, de redécouverte pour les connaisseurs et, assurément, de déclaration d'amour de la part de son modeste auteur.

samedi 9 août 2014

100 personnalités mortes de façon insolite


La mort exceptionnelle de certains individus marque tant les consciences qu’elle finit par envahir la biographie du personnage, jusqu’à occuper toute la place. Pas une discussion sur Claude François, par exemple, sans évoquer son décès absurde et « extraordinaire », au sens premier du terme. C’est dire si ces anecdotes, qui font des gorges chaudes parfois depuis des siècles, ont un intérêt obscur, presque malsain. La fascination qu’elles exercent sur nous renvoie à nos propres peurs, à un vertige devant ce que l’on croyait à première vue impossible. Le gâchis de voir de grands hommes finir stupidement, l’horreur de la malchance, du grain de sable qui détruit toute la machine, le talent, l’œuvre ou la beauté. Des accidents ridicules, des attentats ou des catastrophes si rares qu’on n’y aurait pu penser. Et pourtant…

mardi 5 août 2014

La guerre israélo-palestinienne n'aura pas lieu

Entrée des troupes israéliennes dans Jérusalem-Est (juin 1967)
Le conflit israélo-palestinien semble sans issue. Pourquoi ? Parce qu'aucun des deux belligérants ne réussit à s'imposer en tant que vainqueur. Un constat étrange tant le combat depuis plus de 60 ans paraît déséquilibré entre un puissant Tsahal et les divers groupes armés palestiniens largement inférieurs -même épaulés par leurs voisins arabes. Alors pourquoi diable Israël peine à remporter une victoire pourtant acquise d'avance ?

mardi 29 juillet 2014

La terrible histoire du sperme cauchemardesque 2/2

Résumé de l'épisode précédent : Sam, ami de longue date de Barbarossa et critique cinéma de renom, lui confie un terrible secret. Chaque nuit, il est la proie d'un même et horrible cauchemar au terme duquel il se réveille le visage couvert de sperme. Afin de couper court à cette terrible malédiction, Barbarossa décide d'utiliser sa machine à explorer les rêves...


De retour chez Sam, je m'empressai de m'excuser :
- Désolé mec pour le temps d'attente. Le bus avait du retard et j'ai galéré à faire rentrer puis à faire sortir ma machine. Pas une personne pour m'aider. C'est vraiment "chacun pour sa gueule" de nos jours.
Sam répondit que cela n'était pas grave et que c'était déjà fort urbain de ma part de vouloir l'aider. Le malheureux était dans sa cuisine en train de préparer du café. Mon sang ne fit qu'un tour :
- Mais bordel, qu'est-ce que t'es en train de faire ?! Il ne faut pas que tu consommes de boissons excitantes, sinon tu n'arriveras jamais à t'endormir !
- Je sais...pardonne-moi Barbarossa. C'est que j'ai la FROUSSE de m'endormir ; l'idée de subir à nouveau ce cauchemar m'angoisse tellement...Mais tu as raison, il faut que je sois fort.
Sam se mit à pleurer. Je le pris dans mes bras et lui chuchotai dans l'oreille :
- Ca va bien se passer Sam, je te le promets. Tu vas retrouver tout doucement les bras de Morphée et je mettrai fin à ces cauchemars dès ce soir grâce à ma machine. Pour t'endormir, tu as le choix entre Shoah de Claude Lanzmann, Il était une fois en Amérique de Sergio Leone ou La bûche de Danièle Thompson...
Sam essuya ses larmes et souffla :
- Shoah s'il te plaît. C'est plus efficace qu'un somnifère trempé dans du chloroforme. 
Je l'installai confortablement dans son fauteil, le couvris de la taille aux pieds d'un plaid blanc cassé Ofelia de chez Ikea et lui servit une infusion à la camomille La Tisanière. Shoah pouvait commencer.

Au bout d'une demi-heure seulement, Sam était au pays des songes. Ma machine à explorer les rêves était munie de deux casques : un pour le sujet inconscient en phase de sommeil et l'autre pour le sujet conscient souhait pénétrer dans le rêve du premier sujet. Derechef, je plaçai les casques sur mon chef et sur celui de Sam, et enclenchai le convecteur neuropshychique. De la machine jaillit des étincelles (comme toutes les machines qui servent à explorer quelque chose) et, en un claquement de doigts, je fus dans l'insconcient de Sam.

jeudi 17 juillet 2014

Les rébus du Fumoir #8 spécial Coupe du Monde 2014

Et voilà, la Coupe du Monde 2014 est finie et c'est la Mannshaft qui a raflé le trophée. Comme le dit le vieil adage : le football est un sport inventé par les Anglais, qui se joue à onze contre onze et où les Allemands gagnent à la fin...Enfin bref, à tous les amoureux du ballon rond, voici une nouvelle salve de rébus spécial Mundial do Brasil. A vos méninges !

1 - Meilleur buteur du tournoi

mercredi 9 juillet 2014

Nabilla vs Al Qaïda


Nuisible à l'occidentale & poison à l'orientale


Il y a peu, je regardai un épisode de South Park (le neuvième de la saison 14) intitulé "C'est un truc new-jersien" -"It's a Jersey thing" en version originale. On y voyait la petite ville du Colorado menacée par l'invasion d'habitants du New Jersey qui avaient déjà conquis tout l'est des Etats-Unis. Il faut savoir que chez les Américains les personnes originaires de cet Etat représentent le beauf suprême, l'équivalent d'un croisement monstrueux entre le Ch'ti du Pas-de-Calais et le kéké des Bouches-du-Rhône. Pas le péquenot redneck de l'Amérique profonde qui partage son temps entre boire de la bière et retaper des pick-ups, pire que ça : le beauf vraiment con et fier de l'être, égocentrique en diable, qui voue sa vie à l'entretien de son corps et de son image alors qu'il incarne le mauvais goût ultime.

mardi 24 juin 2014

Le vagin de Deborah De Robertis ou la double imposture d'un certain art contemporain


Pour ceux qui n'étaient pas au courant, une artiste luxembourgeoise répondant au nom de Deborah De Robertis a eu l'iconoclaste idée de montrer son vagin au public du Musée d'Orsay devant l'Origine du Monde de Gustave Courbet le jeudi 29 mai, jour de l'Ascension. La scène, filmée et aussitôt mise en ligne sur Youtube, a très vite fait sensation sur les internets.

Le Râleur Nonchalant vous recommande chaudement "Godzilla"

GOD Zilla, ou Godzilla.



Après avoir écrit un article inutile complètement ivre, mon devoir était bien entendu de me rattraper.

Alors ce film Godzilla, du réalisateur peu connu Gareth Edwards ( je pense que ce nom vous parle autant que pour moi ), fut très attendu de la part des fans du gros lézard japonais.

Hasard ou pas, le film est sorti pile pour les soixante ans des destructions de villes par la bêbête en question.

J'ai vu le film en très mauvaise qualité mais, pour autant j'en fus complètement bouleversifié.

lundi 9 juin 2014

mercredi 4 juin 2014

La gauche nauséabonde


Une légende répandue voudrait que le racisme et la haine de l’autre soient exclusivement imputables aux partis de droite et d’extrême droite. Depuis des décennies, la gauche passe pour être vierge de toute tare, caricature fort éloignée de la vérité. Afin de remettre les pendules à l’heure, et parce que le manichéisme grossier nous est insupportable (le « nous de modestie » est ici employé, il n’implique pas les autres contributeurs de ce blog), nous avons accumulé pour notre aimable lectorat quelques preuves éclatantes du rapport trouble entre le racisme, le mépris de l’immigré, la haine du Juif et la gauche française. Préparez votre seau à vomi.

La terrifiante histoire du sperme cauchemardesque - 1/2


C'était hier matin. J'étais en train d'arracher l'hymen de ma voisine tout en regardant Téléshopping sur TF1 lorsque mon téléphone sonna.
 - Allô Barbarossa ? C'est moi Sam.
 - Salut Sam ça va ?
 - Non mec, ça va pas du tout.
Sa voix tremblait tel Jean-François face au bureau politique de l'UMP.
 - Merde, qu'est-ce qui t'arrive ? lui demandai-je plein d'inquiétude.
 - Ecoute Barbarossa, désolé de te prendre comme ça au dépourvu, mais est-ce que tu pourrais venir me voir au plus vite...ça va vraiment mal.
 - Ok, 'y a pas de soucis. Laisse-moi juste le temps de me préparer et je suis là...Mais bon sang, dis-moi au moins ce qui se passe Sam ! C'est grave ?
 - Ce sont ces...ces cauchemars, Barbarossa, répondit-il d'un ton angoissé. J'en peux plus...Ce serait trop long à raconter par téléphone : je t'expliquerai une fois que tu seras là.
 - Ok, je fais au plus vite.
 - Merci...à tout de suite.

Je donnai congé à ma voisine, la laissant seule avec son entrejambe sanguinolent, et filai dare-dare chez Sam.

Le Râleur Nonchalant vous déconseille chaudement "I, Frankenstein"

Cinéphiles bonjour !

Amateur moi-même de films de science fiction/fantastique new generation en full HD pour rentabiliser la télé qui a coûté les yeux de la tête, je me suis dit un après-midi : voyons un peu les nouveautés dignes d'intérêt.

Surfant sur divers sites, prenant bien soin de ne pas regarder les bandes annonces ou autres critiques  ( mes amitiés à rotten tomatoes ) je tombe sur ce film au nom aussi sybillin qu'interrogateur : I, Frankenstein...

vendredi 30 mai 2014

Les rébus du Fumoir #7

Une étude menée par un groupe de chercheurs américains a démontré qu'une personne qui s'adonne régulièrement aux joies du rébus voit son espérance de vie augmenter. De même, les risques qu'elle a d'attraper la maladie d'Alzheimer sont divisés par cinq et sa libido est dix fois supérieure à la normale. Vous savez ce qu'il vous reste à faire.

1 - Film lauréat de la Palme d'Or 2014

jeudi 22 mai 2014

Pourquoi les élections européennes ne m'intéressent pas

Choisis par qui tu veux te faire tringler !
Mercredi 21 mai, le Parisien publiait un article intitulé "Européennes : pourquoi l'Europe s'occupe-t-elle de nos chasses d'eau ?". Tout est dans le titre. L'auteur nous explique que la Commission européenne veut mettre en place une réglementation commune de la consommation des chasses d'eau de l'Union. Cette décision fait suite à la publication d'un rapport de 414 pages, fruit de trois ans de travaux, affirmant qu'une économie de 60000 litres par an et par foyer serait réalisée si la contenance des chasses d'eau était limitée à 5 litres. Précisons que le coût de ces travaux tout ce qu'il y a de plus scientifique s'élève à 90000 euros.

J'aime l'Europe mais pas l'Union européenne. Je vibre face à une cathédrale gothique, je m'extasie devant une toile de Durër, Renoir et Van Gogh , je me délecte à la lecture de Désiré Erasme ou de Stefan Zweig  et je trouve autant de charme à la brique rouge du Nord ouvrier qu'au marbre blanc du Sud de Socrate et Virgile. A l'inverse, je peine à m'enthousiasmer pour une usine à gaz dirigée par des technocrates qui s'assoient sur la volonté des peuples voire sur la démocratie*. Une usine à gaz vendue comme un "idéal", un "projet", bref du vent marketing, et dont le but est de réglementer sur tout ce qui s'achète et se vend (hier les piles, les concombres, les rétroviseurs de tracteurs ; aujourd'hui les chasses d'eau, demain les godemichets et les andouillettes ?) afin de créer un espace de libre marché total. Soit une bureaucratie des plus encombrantes travaillant à l'extension du libéralisme le plus radical à tout le continent. L'Union Européenne est un paradoxe vivant.

Il est fort probable que je n'aille pas voter pour les élections européennes ce dimanche 25 mai. Et ce sans aucun remords ou regret, malgré ce formidable clip où les plus illustres penseurs français (Virginie Efira, Féfé, Dany Boon avec des lunettes...) exhortent leurs concitoyens à se rendre aux urnes pour participer à l'aventure européenne. L'odieux "eurosceptique" que je suis ne peut que vous conseiller de consacrer le jour du Seigneur à des activités autrement plus réjouissantes, comme revisionner l'excellent documentaire La fabuleuse histoire des excréments disponibles en une, deux et trois parties sur youtube, ou d'écouter en boucle le puissant nouvel album de François Valéry dont voici le premier single :


Et n'ayez crainte, si vous décidez de ne point aller voter, vous n'entendrez plus le pénible sermon du "mais 'y a des gens qui sont morts pour ça (sous-entendu pour le droit de vote) !" car, non, personne n'est mort pour la tenue d'une élection européenne.

* Pour la première fois cette année, le Parlement prendra part à l'élection du Président de la Commission européenne. Il aura fallu attendre 2014 pour que celui qui dirige l'institution suprême de l'UE -qui édite les directives- soit élu au suffrage universel indirect...c'est mieux que rien.

jeudi 24 avril 2014

Devinez le thème du prochain article et gagnez une bière*



Les rafales sinueuses des vents polaires venaient percuter les murs, froids de la tempête de la veille, d’un bunker perdu, d’une région oubliée. L’éclair lumineux vint craqueler le ciel de sa splendeur nocturne et laissa dans le sillage d’une rétine son empreinte caractéristique. Les yeux rivés vers le ciel, il regardait, esseulé, dans l’expectative d’une intervention divine. Il attendait la salvation. Depuis l’apocalypse, il avait réussit à survivre à bien des menaces, tout en se laissant soufflé par la mémoire d’une époque où l’idole était encore présent sur les terres fécondes. Mais l’heure n’était plus aux regrets.

dimanche 2 mars 2014

Les pires reprises des Beatles dans la langue de Molière



Les chansons des Beatles sont les plus reprises à travers le monde. Vous vous demandez sûrement pourquoi. Parce qu'il s'agit du groupe de musique le plus connu sur la surface de notre bonne vieille Terre ? Oui-da, mais pas seulement : c'est aussi et surtout parce qu'il est difficile de foirer une reprise des Fab Four tant leurs chansons sont efficaces et fédératrices. Et pourtant, certains ont réussi cet exploit. Et ce, qui plus est, dans le langue de Molière. Le Fumoir vous propose un tour d'horizon des pires reprises francophones des Beatles -nous remercions le Québec pour sa participation.


CLAUDE FRANCOIS - Des Bises de Moi pour Toi (1963)

Les chercheurs les plus éminents s'échinent toujours à comprendre comment un type à la voix si exécrable a pu conquérir les charts de son temps. D'autant plus que Claude François -pour ne pas le nommer- incarne la vague yé yé dans tout ce qu'elle a de détestable : un business basé sur des reprises sans âme des succès britanniques et américains des 60's sur le modèle tayloriste. Ainsi, près des trois quarts du répertoire de Cloco sont-ils composés de reprises, tel l'horripilant Des Bises de Moi pour Toi inspiré du From Me to You des quatre garçons dans le vent.


DOROTHEE FOY - Donne-moi ta main (1965)

Ecouter Dorothée Foy reprendre le classique I Want to Hold Your Hand, c'est comme assister à la création d'un Frankenstein musical. Prenez une voix qui fleure bon les années 40 -genre Edith Piaf-like, laissez-la chevroter dans la réverbération la plus opaque sur un twist typiquement yé yé, puis saupoudrez le tout d'une bluette adolescente dont les paroles ainsi chantées semblent sortir de la bouche d'une cougar dégueulasse. Voilà, vous obtenez l'improbable Donne-moi ta main.



STONE - Le jour, la nuit (1966)

You Won't See Me est une de mes chansons préférées des Beatles. Bien que méconnue, elle concentre ce subtil mélange d'adolescente insouciance et d'orfèvrerie mélodique qui fait le génie du groupe de Liverpool. L'inénarrable Stone (avant qu'elle soit flanquée de Charden) n'a pas hésité à la reprendre à la sauce pouet pouet, maculée de cuivres tout droit sorti de la dernière des fanfares de province. Ajoutez à cela un chant dont la fausseté et le manque de conviction atteignent des sommets, et vous avez la recette pour transformer une pépite de pop song en de la variétoche pure soupe.



OLIVIER DESPAX - Dis-moi (1966)

Je ne sais rien d'Olivier Despax, si ce n'est qu'il s'est illustré en tant que tortionnaire francophone de la jolie ballade Here, There & Everywhere. Vous connaissez le principe de l'overdub ? Cela consiste à chanter par-dessus sa propre voix préalablement enregistrée. Eh bien, Olivier Despax réussit l'exploit d'être en décalage avec lui-même ! Le résultat est d'une telle fausseté qu'écouter Dis-moi équivaut à s'enfoncer des épines dans les oreilles.



MAURICE CHEVALIER & LES COMPAGNONS DE LA CHANSON - Le sous-marin vert (1966)

Attention mesdames et messieurs, on passe à la catégorie supérieure. Quelques années avant sa mort, le titi parisien Maurice Chevalier livre une version plus franchouillarde tu meurs du tube interplanétaire Yellow Submarine. D'une, le sous-marin jaune traduit dans la langue de Molière devient, par une alchimie des plus mystiques, vert. De deux, l'esprit enfantin et ludique qui colorait la chanson originelle laisse place à une ambiance estaminet où l'on imagine aisément des pilliers de bar brailler un ballon de rouge à la main. Le plus étonnant étant ces contre chants (papapapapa) digne des meilleures chansons à boire de l'hexagone. C'est ce qu'on appelle le génie français.



SACHA DISTEL & VERONIQUE SAMSON - Avec un petit coup de main des copains (1967)

Figurant sur l'album concept Sergent Pepper's Lonely Hearts Club Band, l'imparable pop song With the Little Help From My Friends est surtout connu via l'épique reprise interprétée par Joe Cocker en 1968. En revanche, rares sont ceux qui se souviennent de la version française qu'en livrât Sacha Distel. En compagnie de Véronique Samson, le crooner en carton vide le tube des Beatles de toute sa substance guillerette et le réduit à de la guimauve insipide -le refrain est particulièrement raté. Encore un bel exemple d'alchimie à l'envers.



SZABO - Il pleure dans mon coeur (1971)

Je vous ai réservé le meilleur pour la fin ! Tout le monde aime l'incontournable Hey Jude, sa mélodie accrocheuse et son final tout en choeurs grandiloquents. Eh bien, prenez garde car c'est à un véritable viol musical que se livre la québécoise Szabo avec Il pleure dans mon coeur. Le site de référence bide-et-musique.com décrit la chanteuse comme "une passionnée d'astrologie, de sciences occultes, de magie noire et de voyance". On comprend dès lors mieux le déchaînement de cris mi-hystériques mi-orgasmiques qui assaille le pauvre auditeur durant les quatre minutes littéralement insupportables de ce carnage sonore. Non contente de maltraiter l'oeuvre des Beatles, Szabo la crécelle saligote aussi Paul Verlaine, les paroles étant tirées de son poème éponyme. Les limites de l'inaudible et du non-sens sont bel et bien franchis. Bon courage :



BONUS !!!

WOOFERS & TWEETERS ENSEMBLE - Ob-La-Di Ob-La-Da (1983)

Ce n'est pas une reprise en français et elle est volontairement parodique. La version de Ob-la-di Ob-la-da signée du Woofers & Tweeters Ensemble n'a a priori pas sa place dans ce classement. Je ne pouvais toutefois vous quitter sans vous faire (re)découvrir ce grand moment de n'importe quoi musical. Connu également sous le nom de Beatle Barkers, le groupe néo-zélandais publie en 1983 un album composé uniquement de reprises des Fab Four interprétées au synthétiseur avec des cris d'animaux. Bonne écoute et vive les Beatles !

dimanche 9 février 2014

Portrait de l'artiste en homme invisible


À l’heure où l’image a envahi l’espace public et où la forme a définitivement gagné sur le fond, certains artistes ont fait le choix de vivre en retrait des médias, voire de cultiver un anonymat qui confine souvent à la disparition pure et simple. Passage en revue de ces grands absents qui appliquent à la lettre la fameuse devise « pour vivre heureux, vivons cachés ».

vendredi 7 février 2014

The Rolling Stones - "Beggars Banquet", ou le miroir convexe de 1968


En 1968, la Révolution est à la mode dans tout l'Occident. Qu'elle soit politique, sociale, morale ou tout ça à la fois, bon nombre d'esprits bouillonnants l'appellent de leurs voeux. C'est le cas notamment des étudiants qui, enflammés par le Printemps de Prague et la Révolution culturelle chinoise, s'insurgent contre les pouvoirs en place -c'est le cas en Italie, aux Etats-Unis, en France ou au Japon.
1968 est aussi l'année où les Rolling Stones publient leur septième album, intitulé Beggars Banquet. Il s'agit de l'opus qui ouvre l'"âge d'or" du quintette anglais. Outre ses qualités intrinsèques, Beggars Banquet demeure une oeuvre incontournable en ceci qu'elle constitue une véritable bande-son de cette année trouble. Elle l'illustre, non seulement dans son esprit, mais également dans ses illusions voire sa supercherie.

mardi 4 février 2014

Le Phonographe du Fumoir #10


Le Phonographe démarre l'année 2014 comme il a terminé 2013 : en beauté, en fanfare, en grande pompe et surtout en musique. Toujours plus d'éclectisme, de talent et d'émotions : nous formons nos voeux les meilleurs et les plus ardents à vos expertes oreilles en cette nouvelle année.

mardi 28 janvier 2014

Statues et sculptures kitsch


De tous les arts, la sculpture est sans conteste l’un des plus fascinants. Ces formes figées, ancrées dans l’espace, font naître des émotions parfois bien plus intenses qu’un tableau. Leur aspect monumental intrigue, impressionne et bouleverse tout à la fois. Mais nous parlons là d’œuvres conçues par des créateurs talentueux. Rien de tel dans cet article : notre intérêt pour le sordide, le ringard et le mauvais goût a une fois encore été le plus fort. On trouvera ici un panorama non-exhaustif de statues et sculptures glauques, étranges, ratées, ridicules ou grotesques, qui franchissent pour certaines les limites du supportable.

mardi 21 janvier 2014

Considérations sur l'actualité hexagonale plus ou moins récente (les djihadistes syriens made in France et les viols de touristes en Inde) 2/2

Non, nous n'évoquerons pas Julie Gayet cette fois-ci mais je tenais à mettre une photo afin que vous puissez la découvrir un peu plus


Dimanche dernier, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls déclarait au micro du Grand Rendez-Vous Europe 1/I-télé/Le Monde/Rire & Chansons/Chérie 25/Entrevue que "le phénomène m'inquiète, le mot est faible. Il représente pour moi le plus grand danger auquel nous devons faire face dans les prochaines années".  Ce phénomène, c'est l'engagement de plus en plus croissant de Français dans le conflit syrien aux côtés des djihadistes opposés à Bachar Al-Assad. La terrible prophétie du locataire de la Place Bauveau fait suite au départ de deux Toulousains de 15 ans en Syrie dont les médias ne cessent de se faire l'écho ces derniers jours. Ainsi, il y aurait quelque 250 ressortissants français combattants au sein de mouvements aussi sympathiques que le Front Al-Nosra.

lundi 20 janvier 2014

Considérations sur l'actualité hexagonale plus ou moins récente (la favorite du Président et les amies aux seins nues de Caroline Fourest) 1/2

Eh oui, il s'agit bien de Julie Gayet, la même qui batifole avec notre séduisant Président

Pauvre François Hollande ! Notre Président n'a pas compris qu'à notre époque hyper médiatisée, si l'on est pas assez malin pour courir les filles sans se faire pincer (comme Jacques Chirac), le mieux est encore de résister à la tentation et de se montrer en tout point exemplaire (comme le général de Gaulle).

mardi 14 janvier 2014

Exaspéré par son échec au Ballon d'Or, Franck Ribéry publie une quenelle sur Twitter...enfin presque

Hier lundi 13 janvier se déroulait à Zurich la cérémonie de remise du Ballon d'Or, un trophée récompensant le meilleur joueur de football de l'année 2013. Les trois candidats en lice étaient Lionel Messi, Christiano Ronaldo et -cocorico- Franck Ribéry. Et c'est le second, attaquant au Real Madrid, qui rafla le prix tant convoité. Vert de rage, le Français refusa tous commentaires aux journalistes présents et fila dare-dare sitôt la cérémonie finie. En effet, le meneur de jeu du Bayern de Munich se sentit floué eu égard à l'important palmarès accumulé l'année précédente (5 coupes et championnats) qui s'avère supérieur à celui du lauréat C.Ronaldo. Afin de montrer à tous son mécontentement, Ribéry publia sur Twitter une photographie où il exécute une quenelle. Enfin, où il croit exécuter une quenelle. La preuve en image :


Tro vénèrr davoir raté le Ballon dor ! Kom mon poto Anelka, je mé une CANELLE au sisstem ! Fuck la FIFA ! #BO2013




lundi 13 janvier 2014

Les rébus du Fumoir #6

2014 débute sur les chapeaux de roues. Une série de malheurs s'abat sur notre cher pays : la première dame est hospitalisée, le prix de tabac s'envole, la gastro-entérite envahit le territoire et les pouvoirs publics censurent la libre parole sans scrupule. Heureusement, le Fumoir se tient à votre disposition pour endiguer le pernicieux flot de l'actualité en vous proposant la traditionnelle pause intellectuelo-récréative que constituent nos incontournables rébus.

1 - Allemand se trouvant entre la vie et la mort