samedi 31 août 2013

Les mecs relous au bar


Berluscodonosor IIIème du nom était penché sur sa citadelle sempiternelle et observait le bas peuple avec la plus grande des méprisances – cette attitude hautaine – qu’il pouvait adopter. Marié la veille, divorcé au petit matin, il ne comprenait plus le monde dans lequel il vivait. Ce soir, peut-être trouverait-il une énième dulcinée, se marierait-il avec elle, et la quitterait également le lendemain à l’aube.

C’est que, depuis que les féministes avaient eu accès au pouvoir politique, les lois avaient été complètement chamboulées par les instances constitutionnelles. La plus grande décision du siècle ? La Déclaration Unilatérale des Droits de la Femme et du Rien de Plus. Un petit pas en arrière pour l’homme, un bond en avant dans un ravin pour la femme.



Il pensait à cette autre époque, où il était possible aux humains de sexe masculin d’être vus comme des prétendants, des fauves, des bêtes primitives et assoiffées de chaires fraîches ! A cette époque, ils n’étaient pas obligés de se marier avec une femme pour pouvoir lui faire la cour, la draguer ou même l’emmener boire un verre. Ah ! Mais qu’avaient-elles fait ?

Pour le comprendre, il faut revenir des milliers d’années avant notre ère, au XXème siècle plus précisément. A une époque où c’est la loi du chaos qui règne dans la rue. Une époque où les prédateurs rodent dans les avenues sombres et lugubres des milieux citadins. Où les femmes, pauvres petites créatures encore fébriles et fragiles, sont nues faces aux menaces pleines de testostérones, face aux monstres, aux démons ! Aux diables des rues ! Sapristi !

L'homme, vu par la femme, au XXème siècle.
Quelle folle époque vivaient nos ancêtres alors, heureusement que depuis, les femmes ont pris le pouvoir, et ont appliqué la castration chimique à tout individu de sexe masculin pris en flag’ en train de cracher par terre. Car oui ! En ces temps, l’homme pouvait impunément cracher par terre ! Rendez-vous compte !

***
De tout temps, faire la cour était une activité réservée à la gent masculine. Malheureusement, depuis les bouleversements de la crise des subprimes en 2008, l’annonce d’une fin du monde avortée en 2012, et plus récemment encore le discours éloquent de François Holl… Ah non ça, ça n’est pas encore arrivé. Depuis ces incidents, donc, tout avait changé, et l’homme, en mal d’amour, commençait à faire n’importe quoi. Mais… vraiment ! N’importe quoi. En bref, un chamboulement dans les us et coutumes de la vie quotidienne.

Mais intéressons-nous plutôt au sujet dont il est question ici dans l’article. Car il est bien question d’un sujet. Et ce sujet, si je puis me permettre, est des plus intéressant, des plus majeurs, car c’est ce qui différencie et différenciera jusqu’à la fin des temps la façon dont se comportent les individus mâles vis-à-vis de leurs congénères femelles dans un milieu commun à tous que j’ai nommé : le bar !

Oui chers messieurs et chères mesdames, nous allons parler des bars, des pubs, des troquets, des brasseries, des cafés, des tavernes, saloons, buvettes, et j’en passe et des meilleures (ai-je tout cité ?). Car voyez-vous, s’il existe un seul endroit au monde où l’on peut s’atteler à observer les comportements tant éthologiques que relevant de la synergologie, c’est bien ces lieux.  Pour être honnête, c’est parfois dans ces lieux réputés de la populace que l’on s’amuse le plus, non pas pour les taux d’alcoolémie dans lesquels on se retrouve mais pour les fines et fructueuses études que l’on peut y mener sur le comportement typique des célibataires.

Et cette fois ci mesdames, je vais vous faire plaisir en quittant ma misogynie, pour vous étaler un défouloir misandre. Voire androphobe ! Parce qu’il faut bien qu’ils en bouffent un peu de temps en temps, ces hommes. (Houuu, la phrase de trop qui va vous faire imaginer des choses salaces, bande de petites perverses, je vous connais ! Hohoho !)

Ceci est le lieu de tous les vices.
Ahem… Oui donc, parlons des comportements masculins. Tout un chacun se met d’accord pour dire que le bar est l’un des lieux, si ce n’est LE lieu le plus réputé pour ses rencontres, ses possibilités de drague ainsi que sa forte propension à vous rendre différent, soit en vous faisant passer pour le plus cool des mecs de votre groupe, soit en vous décrédibilisant totalement parce que vous avez oublié qu’au bout de dix verres, parler de processus de synthétisation de noyau atomique vous rend compte à quel point l’alcool a ce don de vous anesthésier la langue ; vous faisant alors passer pour un koala tentant d’imiter le cri de la baleine plus que pour le savant que vous êtes certainement, je n'en doute pas. 

Ceci dit, outre les personnes qui s’amusent et se délectent d’une soirée arrosée à passer entre amis, outre ce groupe de jolies minettes venues fêter la séparation de l’une de leur amie avec son ex-petit copain, outre ce vieil ivrogne venu passer les dernières heures de sa vie entourée d’une jeunesse dépravée dans l’espoir secret d’y rencontrer une nouvelle vie ou de goûter un peu de son ancienne jeunesse, nous trouvons un type d’individu particulièrement connu pour son apparence et son comportement.

Il en existe de toutes sortes tant et si bien qu’il faudrait leur consacrer un arbre phylogénétique entier. Ce sont des hommes qui ont évolué vers un autre état de conscience. Ce sont les représentants d’une nouvelle espèce, tantôt innovatrice, tantôt ramenant l’homme à son état le plus primaire qu’il puisse être. Ces hommes ? Ils ont plusieurs noms : on les appelle les dragueurs, les loubards, les célibataires, les solos, les relous. Les GROS RELOUS, exactement ! Les grands calibres, si j'ose dire. Et c’est d’eux dont je vais vous parler aujourd’hui. Alors accrochez-vous bien, si vous êtes une femme – ou un homme attiré par l’autre bord, dirons-nous – vous risqueriez bien de revivre une scène traumatisante de votre vie…

Cela peut-être de différentes façons, mais il y a toujours la phrase d’accroche. La plupart du temps, anodine, mais dans certains cas, effrayante. Vous voulez des exemples ? Fort bien, voici , grosso merdo, quelques atrocités prononcées par ces individus sans vergogne :

« T’es ma petite fleur ! » ; « Eh m’dame, t’es mangeable ! » ; « Bonjour ! On n’a pas déjà couché ensemble ? » ; « Putain là, j’suis dur ! » ; « Ton père c’est un voleur… » Je vous la coupe celle-là, pour ma dignité personnelle.

Effrayant, n’est-il pas ? Mais rassurez-vous, nous n’en sommes qu’au début. Et afin de ne pas éluder la chose de manière la plus scientifique possible, nous allons devoir nous immerger dans le milieu, et faire un petit tour des spécimens que l’on peut trouver habituellement. Attention ! Il y en a tout une panoplie, et j’ai fait en sorte de les trier du plus inoffensif au plus dangereux des individus. Voyez-ça comme… un petit guide du routard pour que vous puissiez vous en sortir dans cette jungle. C’est cadeau ! Plaisir d’offrir, joie de recevoir ! C’est pour moi ! Ça me fait zizir ! (Même si un petit remerciement en nature ne se ref… okay je m’arrête).

Pour vous mes dames ! Nous avons !
Bonjour, nous allons être votre pire cauchemar de cette soirée.
Le solo qui se planque dans un coin avec son verre (homo solitarius)
·         Comment le reconnaître : Généralement, c’est un type seul, qui a débarqué à un moment de la soirée, on ne sait pas trop quand, mais qui est tout de même là. Parfois à votre table, parfois à celle d’à côté, la plupart du temps au bar. Lui, c’est le timide, le plus cool de tous, inoffensif et voir même plutôt sympathique. Bon, on ne va pas se le cacher, il est bien sympa ce gars, mais ses intentions se reconnaissent à trois pâtés de maison à la ronde, et il commence à faire un peu flipper au bout d’un moment, à observer tout le monde avec son regard de niais.
·         Comment s’en débarrasser : Lui, il est faible, vulnérable. Il suffit juste de le lui demander, poliment pour ne pas trop le brusquer, et il partira tranquillement.
Le commercial qui vend sa merde à tout le monde (homo comercialis)
·         Comment le reconnaître : C’est facile ! Il est un cran au-dessus du précédent, c’est-à-dire qu’il va parler. Mais quand je dis qu’il va parler, ce n’est pas forcément qu’il va dire des choses intelligentes. Et pour preuve : il dira à votre voisine ou votre copine la même chose qu’il vous aurait dit cinq minutes avant. En clair ? Il récite un discours, et attend de voir quelle cible sera assez charmée pour tomber dans le piège. C’est facile à contrer, mais pas toujours évident.
·         Comment s’en débarrasser : Il vous suffit juste d’être patiente, et il finira par tomber à court d’arguments. C’est là et seulement là qu’il vous laissera tranquille, pour passer à sa prochaine victime. Mais tant que c’est pas vous…
Le prince charmant des dernières heures (homo carpinus)
·         Comment le reconnaître : Bon, lui, c’est encore le cran au-dessus, mais peut devenir vite relou parce qu’il ne tombera jamais à court d’arguments. Véritable pot de colle, il vous suivra partout en vous complimentant sur votre personnalité d’abord, puis votre physique, allant même jusqu’à faire d’ignobles métaphores représentant votre corps nu (« T’es aussi belle que la voie lactée, laisse-moi lancer ma fusée pour t’explorer lolilol »). Il deviendra vite dangereux si vous ne coupez pas court à ses tentatives de drague dès le début.
·         Comment s’en débarrasser : Ne vous en approchez pas dès que vous le remarquez. S’il jette son dévolu sur une autre fille du bar, vous êtes sauvée. Sinon, vous devrez le supporter jusqu’à la fin de la soirée, où il vous laissera partir. Attention s’il vous suit dans la rue, commencez sérieusement à vous inquiéter, pour le coup ça pourrait être un serial killer déguisé en don juan !
Le vieux beau gosse italien, habitué de surcroît (homo berlusconi)

Cette image n'a pas été insérée dans l'article à titre d'exemple
·         Comment le reconnaître : Ah ! Le bogoss italien, au teint méditerranéen, les cheveux plongés dans un pot de gel, coiffés en arrière, la chemise blanche ou violacée ouverte jusqu’au nombril, les mocassins, et une petite gourmette en guise de cerise sur le gâteau. Il est beau, il est musclé, il est séduisant, mais comme le dirait si bien notre amiral national : « IT’S A TRAP ! » Oui, il va vous couvrir de ses charmes, tant et si bien que lorsque le filet sera déployé, vous n’aurez plus d’échappatoire. Lui, il vient souvent ici, dès qu’il rentre dans le bar, il repère les filles qu’il pourra tringler le soir. S’il attarde son regard plus d’un micro-dixième de seconde sur vous, c’est fichu, adieu jeune femme !
·         Comment s’en débarrasser : Il faut insister. Mais genre vraiment insister, et persister à répondre de manière négative. La moindre réponse positive sera perçue comme une invitation à plonger son concombre dans votre mille-feuille (oui je sais l’image est dégueulasse, mais c’est clairement l’image qu’il se fait dans sa tête au moment où il vous parle).
Le fanfaron qui parle de cul, aka le Patrick Sébastien (homo sapulapis caenormalcae monpenis)
·         Comment le reconnaître : Haha ! Que vous êtes naïves, pauvres petites créatures de femmes que vous êtes. Si vous n’arrivez pas à reconnaitre ce maître de l’humour à la Cyril Hanouna, voire Patrick Sébastien en certaines occasions, c’est que vous êtes vraiment nouvelles dans les bars. Le reconnaître, c’est simple : pine, bite, poil, chatte, cul, fesses, boudin et autres mots bien salaces sont la base de son vocabulaire. Un exemple typique de phrase qu’il pourrait vous sortir : « La virginité… C’est comme une mouche sur le cul d’une vache, un coup de queue… et oust ! » Wooooho ! Applaudissement général ! Standing ovation ! Cette blague était géniale, tout le monde l’aime !… Nan je déconne, c’était aussi atroce que de regarder Prometheus.
·         Comment s’en débarrasser : Vous n’aurez que deux occasions de vous en dépêtre, alors saisissez-les bien ! La première, lors de la rencontre. A la première blague, déviez le regard, ne riez SURTOUT PAS ! Faites une poker face, car pour cet individu, il n’existe qu’un seul proverbe qui tienne : « Femme qui rit, femme dans ton lit ». La seconde occasion sera lorsqu’il quittera le bar, il vous proposera d’aller boire un verre ailleurs, voire même d’aller en boîte. Malgré sa 'gentillesse', vous devrez refuser, mais ai-je besoin de vous le dire, cela ?
Le faux gentleman méphistophélique qui paie un verre (homo situboimonver tufinidanmonlis)
·         Comment le reconnaître : Certes, il ne paraît pas dangereux, mais c’est certainement l’un des pires. Un homme qui paie un verre à une femme, rien de plus banal me direz-vous… Que nenni ! Ah, l’innocence de la jeunesse et la pureté de votre âme ne feront pas long feu si vous poursuivez dans ces raisonnements. Ce faux gentleman considérera ce verre accepté comme votre signature à son pacte diabolique vous incitant à finir dans son lit. En effet, si vous acceptez, alors vous avez l’obligation de finir la soirée avec lui. Un verre offert, c’est une proposition du diable qui ne se refuse pas. Le pire, c’est qu’il considérera que, puisque vous avez signé, vous lui appartiendrez jusqu’à la fin de la soirée, voire même plus longtemps encore. Il deviendra dangereusement insistant en cas de refus à ses propositions malsaines.
·         Comment s’en débarrasser : Ne succombez pas à la tentation, même si elle est grande, d’accepter son verre. Déclinez l’offre poliment, ou au pire, acceptez le verre d’une autre personne, il vous prendra pour une pauvre pouilleuse pleine d’acariens et aura fichtrement la trouille de tremper son biscuit dans un fromage corse.
Le danseur fou qui se colle à n’importe quelle fille (homo follis)

Surprise Buttsex in 3, 2...
·         Comment le reconnaître : C’est pas compliqué, c’est le taré mental qui gesticule dans tous les sens au milieu de la piste de danse, même si vous êtes dans un pub british et qu’il n’y a aucune musique... ni même aucune piste de danse. Généralement complètement torché, la cravate autour du crâne, la chemise ouverte et des auréoles de sueurs autour des aisselles, c’est un type qui nous fait rire au premiers abords, mais qui ne tardera pas à paraître dangereux, en vous poussant dans tous les sens, vous touchant les parties intimes, voire même allant jusqu’à sortir son pénis devant tout le monde et le coller sur votre peau.
·         Comment s’en débarrasser : Attendez simplement que le videur le remarque. Sinon, une paire de ciseaux, en soirée, ça peut toujours être utile, vous savez…
Le relou bourré avec le regard de psychopathe (homo follis secondegrae)
·         Comment le reconnaître : Comment vous dire ça… Si vous n’arrivez pas à le reconnaître, vous avez sérieusement besoin de lunettes. On pourrait dire que c’est le timide, en version hardcore. C’est-à-dire qu’au lieu de rester dans son coin, sagement, à rire aux petites boutades qu’on lance, lui reste le regard fixe avec un sourire de pervers. Effrayant dans un premier temps, il deviendra vite dangereux à mesure qu’il se rapprochera de vous sans dire un seul mot, jusqu’à vous suivre une fois que vous serez dehors.
·         Comment s’en débarrasser : Euh… Appelez les flics s’il vous suit dans la première rue du bar, pendant qu’il y a encore assez de personnes pour témoigner. Sinon, s’il vous colle jusque dans un parking sombre, j’ai envie de dire que vous êtes vraiment débile… ou nympho, au choix.
Le dragueur qui se braque et insulte (homophobe)
·         Comment le reconnaître : Hohoho ! Il est drôle celui-là, mais c’est le plus dangereux, car le plus violent. Il peut ressembler à tous les autres spécimens de dragueurs. Allant du fanfaron jusqu’au charmeur collant. D’abord très gentil, agréable, voire même très agréable, vous tombez sous ses charmes. Mais à la moindre réponse négative, c’est le retour de flamme. SHBROFF ! Il vous crache toutes les insultes possibles au visage, alors même qu’il vous considérait comme « la plus belle fille de la soirée », vous devenez « une salle moche, une vieille fille » ! Il ne manque plus que vous lui répondiez, et il deviendra violent, vous ferra même des balayettes dans le pire des cas !
·         Comment s’en débarrasser : Soit vous appelez un homme aux airs chevaleresques pour vous venir en aide, soit un bon coup de pied entre les jambes, en plein dans les testicules, suffit à faire taire se malotru, puisque sa bite, c’est sa seule dignité. Privé de cet attribut viril, il repartira… la queue entre les jambes si je puis dire. Hohoho ! Hem…
Saurez-vous tous les retrouver sur cette image ?
Ainsi nous avons développé tous les types d’individus relous que l’on peut rencontrer dans un bar. N’oubliez pas que personne n’est à l’abri. N’importe qui, même vous, chers hommes, pouvez être la cible, que dis-je, la victime d’un(e) relou en embuscade (quoique pour les hommes, ils s’en foutent de se faire draguer par des femmes, aussi moches fussent-elles).

Et le mot de la fin : Péniche ! (Je laisse vos cerveaux reptiliens faire le reste)

***
Il avait quitté son boulot dans le calme et se dirigeait, comme à son habitude, vers son petit troquet de prédilection. En chemin, deux jeunes femmes l’avaient regardé avec insistance, et avaient observé son entre jambe sans la moindre retenue. Il s’était assit à la place habituelle, près des tireuses à bières, et avait commandé un baron de blonde, la moins chère. Berluscodonosor regarda alors autour de lui. Il vit plusieurs personnes, principalement féminines.

L’une d’elle était assise dans un coin, l’air timide, presque peureuse. Une autre avec quelques-unes de ses copines étaient assises à la table où deux hommes buvaient des bières, et discutaient, les poitrines gonflées, plongées sur les bustes des malheureux, à leur susurrer des mots doux... ou pire. Une vieille folle dansait au milieu de la piste, remuant ses cheveux de droite à gauche, faisant vibrer son arrière train comme un marteau piqueur de la manière la plus irrévérencieuse qu’il lui était possible d’adopter. Elle se frottait à tous les hommes qu’elle rencontrait sur son chemin, les bousculant, leur touchant parfois le fessier. Une vieille, dans un coin, le regardait d’un air insistant, presque effrayant, comme si elle allait lui dévorer son âme, la sorcière.

Il se tourna alors vers le bar, toute cette agitation n’en valait pas la peine, il n’avait pas envie de se marier ce soir, il voulait passer la soirée en simple célibataire, profiter de sa tranquillité. Arriva alors une femme, plutôt charmante, vêtue d’une robe de soirée pourpre Elle s’approcha, et lui murmura à l’oreille :

«  Salut beau gosse, alors qu’est-ce que t’aimes boire ? J’te paie un verre. » 

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