jeudi 24 avril 2014

Devinez le thème du prochain article et gagnez une bière*



Les rafales sinueuses des vents polaires venaient percuter les murs, froids de la tempête de la veille, d’un bunker perdu, d’une région oubliée. L’éclair lumineux vint craqueler le ciel de sa splendeur nocturne et laissa dans le sillage d’une rétine son empreinte caractéristique. Les yeux rivés vers le ciel, il regardait, esseulé, dans l’expectative d’une intervention divine. Il attendait la salvation. Depuis l’apocalypse, il avait réussit à survivre à bien des menaces, tout en se laissant soufflé par la mémoire d’une époque où l’idole était encore présent sur les terres fécondes. Mais l’heure n’était plus aux regrets.

Cire, dont le nom, si vous en inversez les lettres, vous rappellera une personne, n’avait plus rien à attendre de la vie. Entouré des cadavres de son existence, un filet de bave coulait encore le long de son menton. Il était épuisé, couvert de lacérations. Le sens même de sa vie avait perdu le fil de son cheminement. En de rares occasion, son voisin de cave venait le rendre visite. C’était alors un Niwdul alcoolisé qui s’approchait de sa demeure putride, car l’éther vous fait plus oublier la dépravation de votre âme que la raison de votre dépravation.

Les deux acolytes (et grand dieu je ne vous ferrais pas l’affront de jouer de mots en y faisant référence à deux alcooliques, quoique… trop tard), se joignaient dans l’impuissance la plus totale face au crépuscule du monde. Ils regardèrent, pantois, les pluies de météores saccader de jais rouges et jaunes un horizon aussi orangé que l’arbre (oui, celle là il faut chercher un peu pour la comprendre). Ébahis par l’absurdité du moment, deux bouteilles à la main, aucune à la mer.
-          On n’y croit plus, souffla Niwdul.

Pour seule réponse, le soupir. Le soupir d’un homme dont la vie entière venait d’être balayé par la dérision néfaste d’un billet farceur. Un récit narguant les mérites d’un séjour festif, qui ne vit jamais le jour. Non pas que le séjour en question ne vit jamais le jour, mais l’écrit, lui, ne pointa guère le bout de son nez. Chose improbable, et pourtant crédible. Pour ce qui est de la crédibilité, Cire avait été crédule, et était loin de s’en rendre croyant. Il s’en mordait les doigts aujourd’hui.

Mais la réponse ne tarda pas :
-          Non, on n’y croit plus. Dit-il d’un air dépité.
-          Que va-t-on faire, en l’occurrence ? Que penses-tu faire ?

Un silence de plomb s’empara de la scène jusqu’à s’ancrer dans le marbre appauvri d’un sol aussi négligé que les accoutrements et l’hygiène des protagonistes.
-          Je ne sais pas. J’attends peut-être un signe.
-          C’est un criiiiii…
-          Oh ta gueule !

Et tandis que les néophytes tentent de comprendre ce texte dont l'amoncellement de mot et de phrase n'évoque pour eux que la couleur ocre d'un faciès rectal, les yeux ébahis de Cire se mirent à briller d’une lueur nouvelle. Car pour lui, la réponse qu’il attendait de l’univers venait d’apparaître. Un soleil rouge gravé du numéro premier s’incrusta sur la blogosphère (là franchement, si vous avez pigé, bravo) et raviva la flamme qui luisait en notre bon ami. Il s’enquit de se ruer sur l’objet matérialisé devant ses yeux et hurla d’un cri puant le désespoir assouvi. Enfin ! Enfin les dieux lui répondaient. Il ouvrit le livre sacré, et plongea son regard sur les premières lignes. Les mots s’effilèrent aussi rapidement qu’ils défilèrent.
-          Non…

Ce n’était pas ce qu’il avait attendu. Ce n’était pas le second chapitre du Congrès du Fumoir. Ce n’était pas la suite des aventures épiques des résistants du Smier. Ce n'était pas une ode à la civilisation européenne. Ce n’était aucunes de ces promesses tenues. Ce n’était rien de tout cela. Pire encore. C’était un billet sur une pratique cavalière. Sur un groupe déviant qui a pour réputation de se mouiller (d'Evian, mouiller, Evian...). Une hérésie pour Cire. Il attrapa un colt, glissa le canon de l’arme entre ses longs cheveux soyeux, et appuya sur la détente. Un bruit sec. Puis le silence. Et…
-          C’est un chaaaant ! C’est aussi le désert et le veeeent ! Tout l’am…


Oh la ferme ! Allez trêve de bavardage, le FUMOIR (Ou du moins l'auteur de ce billet par l'intermédiaire du FUMOIR) est fier de vous annoncer un petit jeu concours. le but ? Trouver quel sera le sujet du prochain article de la ci-succincte section Sexologie. Un sujet qui a causé la mort du tenancier de l'Eriction, LA boîte de strip-tease mythologique (mythomagique aussi j'aime dire, juste pour faire usage d'un néologisme au moins une fois sur ce blog). 

On a quoi comme indice ?
Absolument aucun, car, franchement, le moindre petit indice pourrait gâcher toute la surprise (en fait y en a dans le texte en haut). L'objectif, ici, est de voir vos rêves détruits de la même manière que ce cher personnage virtuel de l'introduction. Parce que oui, ça sera un thème assez exceptionnel et, j'ose dire, jamais encore abordé dans ce blog, ou du moins pas à ma connaissance...

Et qu'est ce qu'on y gagne ?
Le premier ou la première qui aura deviné le prochain thème se verra offrir une bière par l'auteur du billet en personne, et aura même le droit, que dis-je, l'honneur de la déguster en compagnie des membres de la Fondation. Ou du moins une partie de ses membres. Ou peut-être même un seul membre. Ouais non en fait il boira sa bière tout seul dans sa baignoire.

C'est quoi le petit astérisque dans le titre ?
Un astérisque ? Jamais vu... Ah ! Oui, ça, c'est un peu les petits caractères, parce qu'il y a des conditions à remplir pour pouvoir avoir le droit de toucher la récompense. Mais rassurez-vous, rien de bien insurmontable. Il s'agit notamment ici de conditions générales d'obtention du prix. Être majeur, être disponible, être encore en vie, toussa toussa...

*Prix recevable uniquement si vous remplissez les conditions suivantes :
Habiter dans un rayon de moins de 5 kilomètres de l'auteur.
Être un humain de sexe féminin.
Si votre sexe est masculin, changez-le.
Si vous avez changé de sexe pour recevoir le prix, signalez-le.
S'il vous arrive quelque chose durant l'opération de changement de sexe, démerdez-vous.
Nous n'assurons pas l'opération ni même le retour à votre sexe d'origine.
Ça fait beaucoup de mot "sexe" dans le même paragraphe.
En même temps on parle de l'onglet Sexologie.
Et pourquoi il est là cet onglet d'ailleurs ?
Et pourquoi vous essayez encore de lire ça ?
Allez à plus sous l'bus !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire