dimanche 8 décembre 2013

De l'importance capitale de l'alcool dans les prises de décisions qui ont marqué au fer rouge le XXe siècle

Très peu de livres y sont consacrés, néanmoins le sujet revêt une importance doublée d'une pertinence primordiales : l'alcool a joué un rôle de premier plan dans le destin de l'Humanité. Vous ne le soupçonniez pas ? Car c'est le genre de choses qu'on n'apprend pas dans les manuels scolaires ! Il s'agit là d'une vérité jalousement occultée par les pouvoirs en place -qui sont aux ordres du redoutable lobby pro-loi Evin. Et pourtant ! Maintes batailles décisives furent déclenchées par tel souverain après un banquet bien arrosé ! Maintes mesures politiques cruciales pour le progrès de l'Humanité furent instaurées par tel grand dirigeant sous l'effet d'un alcool capiteux ! Le Fumoir lève le voile sur le secret bien gardé de l'importance primordiale de la bibine dans les décisions qui ont façonné notre Histoire. La preuve par l'image ici-même via une série d'authentiques clichés savamment commentés. Votre hôte se concentrera tout particulièrement sur le XXe siècle du fait d'une documentation plus étoffée -cela va de soi. A la vôtre !


ATATURK ET LA FONDATION DE LA TURQUIE (1923)

Outre le vin français, Atatürk goûtait fort à la piña colada qui se marie si bien avec le sandwich kefta
Moustapha Kemal Atatürk est le fondateur de la République de Turquie (1923). Grand francophile, il accomplit au cours de sa jeunesse un séjour dans notre beau pays au cours duquel il tomba simultanément amoureux du vin et des institutions de la IIIe République. De retour à Istanbul, il déclara lors d'une beuverie mémorable (26/07/1919) : "Nom d'un chich kebab ! Je ferai tomber le Sultan et j'établirai la République !"  -la légende dit qu'Atatürk éclusa à lui seul une caisse de Bourgogne aligoté. Sur ces entrefaites, il fonda le mouvement nationaliste turc qui, une fois au pouvoir, instaura la Turquie moderne et laïque telle que nous la connaissons -plus ou moins- encore aujourd'hui.


ROOSEVELT ET LE DEBARQUEMENT DE NORMANDIE (1944)

Seul l'alcool permet à un homme de tenir le coup quatre mandats durant à la Maison Blanche
L'image parle d'elle-même. Et oui, l'homme que vous voyez ci-dessus, avachi dans son fauteuil époque Louis XVI tel le dernier des débauchés, est bien Franklin Delano Roosevelt, l'homme du New Deal et de la lutte contre le nazisme. Pourtant, le cliché le prouve, le 32e président des Etats-Unis était un poivrot patenté. Savez-vous que seul le bourbon le persuada de participer au Débarquement du 6 juin 1944 ? Explication : on lit ça et là que, durant la guerre, Roosevelt faisait confiance à Staline , voire qu'ils entretenaient une relation quasi amicale. Que nenni, le Soviétique n'arrêtait point de narguer secrètement l'Américain, via le télégramme rouge, de messages tel que "Tes soldats ont autant la polio que toi, sale yankee capitaliste ! Mes troupes arriveront à Berlin avant les tiennes ! A moi l'Europe !". Un soir, Roosevelt reçut le message de trop ("J'irai jusqu'à Washington pour t'enfoncer une bouteille de Coca-Cola dans le cul !") et, se bourrant au Jim Beam de rage, prit la décision pleine d'hardiesse -car à contre-courant de l'opinion publique- d'envoyer ses boys sur les plages de Normandie. Là encore, la légende dit que Roosevelt, enfermé dans le Bureau ovale, vida seul deux bouteilles, ce qui le fit dégobiller trois fois en l'espace de trois heures. Au final, ce sont les Russes qui arrivèrent les premiers à Berlin, ce qui fut a posteriori bénéfique pour les Etats-Unis puisque Spielberg rafla 5 oscars en 1999 grâce au film "Il faut sauver le soldat Ryan".


BEN GOURION ET LA CREATION D'ISRAEL

C'est bien connu, David Ben Gourion finissait chaque cocktail officiel à quatre pattes sous la table
Ses homologues étrangers le surnommait le "Juif sans soif". Grand buveur devant l'Eternel, David Ben Gourion fut le chef de file du sionisme moderne qui aboutit à la fondation de l'Etat d'Israël et, partant, à l'interminable conflit israëlo-palestinien et aux quenelles de Dieudonné. C'est à l'âge de 17 ans que le jeune Ben Gourion découvrit à la fois l'alcool et sa vocation politique au cours d'un apéro organisé entre amis (20/06/1902). Ivre pour la première fois de sa vie, il jura sur Abraham qu'il ferait tout ce qui est en son pouvoir pour restaurer de son vivant Israël en terre promise. Et c'est ce qui se produisit moins d'un demi-siècle plus tard : l'indépendance de l'Etat hébreu fut proclamée solennellement par Ben Gourion le 14 mai 1948. Autant vous dire que l'événement fut arrosé comme il se doit par celui que ses compatriotes surnommaient "le plus grand leveur de coude depuis Noé". Lors du banquet de célébration, il épata l'assistance en liquidant dix shooters de vodka en un temps record de trente secondes et conclût la soirée en exécutant, pantalon baissé, le fameux hélicoptère circoncis.


LE COLONEL NASSER ET LA NATIONALISATION DU CANAL DE SUEZ (1956)

Nasser, alias le Pharaon de l'apéro (à droite), à l'oeuvre avec son shab Hussein (à gauche)
Gamal Abdel Nasser est passé à la postérité en tant que fer de lance du panarabisme et, surtout, en tant que Pharaon de l'apéro. Président égyptien de 1956 à 1970, son long parcours politique est indissociablement lié à l'alcool. Ivrogne notoire depuis sa prime adolescence, Nasser ne jurait que par le rhum quand les envahisseurs britanniques importaient en masse et sans scrupule des caisses de gin. C'est ce qui le poussa à participer au coup d'Etat qui renversa le roi Farouk (1952), un laquais de la perfide Albion. Il limita les importations de l'alcool blanc tant honni et se rapprocha de Cuba afin de favoriser celles de rhum. Une fois au pouvoir, il organisa dans son palais présidentiel du Caire des apéros gigantesques où le rhum coulait à flot (comme le prouve le cliché ci-dessus). Dès lors, Nasser devint le Pharaon de l'Apéro. Son coup d'éclat fut la nationalisation du Canal de Suez (26/07/1956), conçu et géré jusque là par les Français et les Britanniques. Il prit cette audacieuse décision la veille à la suite d'un pari perdu lors d'un apéro. Le ministre de la santé le défia de boire cul sec une bouteille de Havana Club sans gerber. Nasser rétorqua : "Zarma ! Si moi, le Pharaon de l'apéro, je ne puis accomplir ce défi, autant nationaliser le Canal de Suez ! Mouhahahahahaha !". Il but les 75 centilitres d'une traite, mais se vomit copieusement dessus et perdit son pari. C'est là l'origine de ce qui fut le premier pied de nez d'un pays du Tiers-Monde à l'Occident.


STALINE ET LE COMPLOT DES BLOUSES BLANCHES (1953)

Staline terminait chaque grand discours devant le Politburo avec un minimum de 3 grammes dans le sang
Je ne vous apprends rien en affirmant que Staline était un alcoolo fini. Le petit père des peuples carburait à la vodka, si bien qu'il ne déplaçait jamais sans une caisse de Smirnoff et l'intégrale en six tomes de l'oeuvre de Karl Marx. Ce que tout un chacun sait beaucoup moins, c'est que le "complot des blouses blanches" trouve son origine dans la soûlographie de l'Onle Jo. En 1953, neuf médecins proches du pouvoir sont arrêtés car soupçonnés de fomenter un complot contre Staline. Il s'agissait en réalité d'une machination ourdie par ce dernier afin de justifier sa nouvelle politique antisémite engagée en 1948 ; en effet, six des neuf  médecins étaient juifs. La véritable raison était la suivante : les médecins de Staline voulait lui faire arrêter la boisson car le gaillard avalait en moyenne un litre par jour, mais lui refusait catégoriquement de suivre leurs recommandations. Le 2 janvier 1953, Staline se mit une race restée dans les annales. Rond comme un queue de pelle, il erra en caleçon sur la Place rouge une bonne partie de la nuit beuglant, d'après les témoins, "Je vais étriper les salopards sionistes qui veulent me faire la peau !". Ses camarades prirent ses dires pour argent comptant et lancèrent dès le lendemain le fameux complot. Fort heureusement, Staline mourut deux mois plus tard -d'une cirrhose évidemment- et les charges furent abandonnées. La supercherie fut dévoilée au grand jour et enclencha la déstalinisation de l'URSS entreprise par son successeur Krouchtchev.

NELSON MANDELA ET LA LUTTE CONTRE LE REGIME D'APARTHEID (1960)

Le secret de longévité de Mandela ? La tise, bien évidemment !

Il est passé de vie à trépas jeudi 5 décembre (2013 hein). Nelson Mandela reste la figure majeure de la lutte contre le régime d'apartheid sud-africain. C'est son goût immodéré pour la tise qui le poussa à l'âge de 26 ans à entrer en résistance contre les autorités afrikaaners. En effet, les bars réservés aux Noirs ne servaient que de la piquette et de la binouze bas de gamme, tandis que ceux réservés aux Blancs proposaient alcools nobles (whisky, coganc) et autres cocktails élaborés. Une situation intolérable pour le jeune Mandela qui n'eût de cesse de prôner la fin de la ségrégation raciale pour que Noirs et Blancs trinquent ensemble. Une résistance non-violente jusqu'à cette soirée du 29 février 1960 où, bourré comme un coing, Mandela entra de force dans un pub réservé au Blancs afin de boire l'élixir tant convoité : un Glennfidish 17 ans d'âge. Après avoir été évacué manu militari, il jura d'entrer en lutte armée pour, un jour, permettre aux Noirs de boire du whisky. Arrêté en 1962 et condamné à la prison à perpétuité, il ne dut son salut qu'au litron de vinasse qu'un maton soudoyé lui apportait quotidiennement dans sa cellule. Sans cela, m'est avis qu'il aurait préférer mettre fin à ses jours que de continuer à vivre sans boire une goutte. Son rêve devint réalité en 1991 lorsque la ségrégation fut abolie et que le whisky fut autorisé pour tous. Aujourd'hui, les médias officiels ne veulent pas gâcher les funérailles et préfèrent taire la vérité, aussi étonnante soit-elle, mais Nelson Mandela finit ses vieux jours sans décuver une seule heure, d'où la profonde sagesse dont il faisait preuve et que le monde entier louait.


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