samedi 5 octobre 2013

Le mondialisme contre les peuples


Les plus clairvoyants ne cessaient de le répéter à qui voulait l’entendre, depuis des décennies : les nations occidentales vont disparaître, démantelées volontairement par nos gouvernements et ceux qui les manipulent dans l’ombre. Tout au plus ce genre de théorie était-elle accueillie avec ironie, un haussement d’épaules et un ricanement moqueur. Aujourd’hui, l’heure du bilan a sonné. Et force est de constater que cet effondrement annoncé a bien lieu, sous nos yeux, dans l’indifférence générale. Il n’y a plus rien à faire qu’à regarder le naufrage en direct, et se préparer au pire.

Les plus pessimistes ont toujours inspiré la raillerie et la dérision. Leurs constats catastrophistes, leur noirceur radicale et leurs visions prophétiques font se gausser les humanistes confiants, ceux qui connaissent vraiment la nature humaine. Nul n’est besoin d’en faire des tonnes dans le fatalisme. Tout ira bien, puisqu’on vous le répète. Comment penser une seconde que nos dirigeants nous laisseraient tomber, nous vendraient purement et simplement pour les intérêts troubles de lobbies et autres sectes de pouvoir ? Tout cela est du cinéma pour conspirationnistes du dimanche. D’ailleurs, c’est bien connu, toutes les affaires politiques se règlent gentiment devant le nez des citoyens. La notion même de pouvoir occulte est balayée d’un revers de main par la majorité de la population.

Lequel de ces cochons va avoir mal au cul ?

Pourtant, depuis quelques années, une drôle d’odeur plane sur les démocraties d’Occident. Un parfum si désagréable que les peuples se disent prêts à se jeter au cou des diables populistes, ces partis dépeints comme xénophobes, haineux, frileux, qui demeuraient jusqu’alors à la marge de l’échiquier politique national. Depuis quelques années, les peuples occidentaux deviennent méfiants, soupçonneux à l’égard des pouvoirs en place. On vote à chaque élection pour les partis traditionnels, sans trop y croire. Cocu pour cocu, on se résigne à remettre sur le trône les mêmes monarques d’opérette qui nous ont mis dans la situation actuelle.

Les plus finauds, eux, n’y croient plus du tout. Ils ont bien compris que les présidents et autres ministres composaient un pouvoir fantoche, une troupe de marionnettes servant à berner le gogo, pour lui laisser croire que l’élite dirigeante était bien visible, avec des visages et des personnalités attachantes ou détestables. Petites querelles entre ministres, pour prouver qu’il y a une vie, quand même, dans cette équipe de mannequins zombifiés.

Le vrai pouvoir est ailleurs. Les masses populaires, sans pouvoir l’analyser précisément, le ressentent, comme un animal apeuré. Ils devinent que l’histoire est en train de tourner à la mauvaise blague, mais butent sur une question fondamentale. Pourquoi ? Pourquoi nos dirigeants nous auraient-ils menés sciemment à la ruine, à la décadence, et prépareraient, sans en avoir l’air, l’installation d’un enfer sur Terre ?

Les nations, jadis souveraines, n’ont plus aucune influence sur les affaires de politique intérieure. Il y a quelques années, Michel Rocard déclarait, devant un parterre de PDG conquis d’avance, que les nations avaient dépassé leur « stade d’efficacité », et qu’elles entraient désormais dans leur « stade de nuisance ». Tous les jours, les instances européennes confirment ce triste constat. En 2005, 55 % des Français ont rejeté la Constitution européenne, qui garantissait encore un peu plus d’autorité aux potentats technocrates non-élus démocratiquement. Cette constitution est pourtant passée comme une lettre à la poste quelques années plus tard, en contournant l’avis des peuples. Irlandais et Néerlandais ont vu leur vote foulé aux pieds de la même manière. Un ministre s'est plaint dernièrement des actes de délinquance et autres déprédations commis par les Roms. La commissaire européenne Viviane Reding, qui n’en était pas à son coup d’essai, a remonté les bretelles de la France, qui, décidément, n’a pas encore compris tout à fait qui dirigeait « pour de vrai ». Les ministres ont beau être les valets de pied des lobbies et des instances mondialistes, certains s’égarent de temps en temps à donner un avis tranché, mais leurs excuses, en général, ne tardent pas, et, comme si de rien n’était, chacun reprend sa position habituelle, le doigt sur la couture du pantalon. Tout récemment, monsieur Barroso a fait les gros yeux à cette France désuète qui ramenait comme un argument valable la notion d’« exception culturelle ». De quel droit affirmer une « exception » quelconque, quand on n’est déjà plus que l’ombre de soi-même ? On fut indulgent pour cette fois, mais à la prochaine incartade, on montrera bien à ce peuple de Gaulois stupides « qui c’est Raoul », comme disait Bernard Blier.

Cette crotte de nez, là, c'est votre pays
  
Sur le plan international, les objectifs réels de certains groupes de pression, que l’on ne peut pas définir avec précision (lobby israélien, lobby mondialiste de type CFR ou Bilderberg, sectes de pouvoir américaines, intérêts pétroliers) crèvent les yeux des plus naïfs. Le récent projet de guerre en Syrie, évité de justesse, a bien prouvé aux plus sceptiques que le but ultime n’est pas la paix dans le monde, mais bien la subversion interne des pays non-alignés à l’idéologie cosmopolite qui a déjà gagné en Occident et verrouillé définitivement le système. Placer des djihadistes au pouvoir, en éliminant un chef d’État qui, s’il a commis nombre d’erreurs et d’actes blâmables, protégeait les minorités chrétiennes et faisait tenir debout, tant bien que mal, le pays, ne peut pas être considéré sérieusement comme un progrès, mais comme une basse manœuvre de déstabilisation. Qui pourrait croire que ces guerres en toc, en Irak, en Afghanistan, en Libye, ou ces printemps arabes sans lendemain ne sont pas l’œuvre d’une certaine oligarchie qui s’est fait une spécialité de manigancer en sous-main des opérations fort peu avouables ?

Le mondialisme en action

Est-il besoin d’évoquer le volet économique ? Une crise déclenchée par des banques privées guère scrupuleuses, et des peuples contraints à une austérité censée compenser des pertes dont ils ne sont pas responsables ? Des États obligés d’emprunter sur les marchés financiers, avec intérêts, pour finir, quelques décennies plus tard, par emprunter pour rembourser les seuls intérêts, le reste étant par nature irremboursable. D’où vient vraiment la dette abyssale que l’on connaît ?

Sur le plan sociétal, les avancées de l’idéologie mondialiste fasciste (et à forte connotation maçonnique) se mesurent tous les jours. Tout ce que le pigeon de base prend pour des mesures progressistes est utilisé par l’élite malveillante pour corrompre un peu plus les pays, et provoquer un tel déséquilibre que la chute finale est assurée. On fera ainsi passer le mariage gay pour une révolution sans précédent, alors que les homosexuels ne sont victimes d’aucune persécution de l’État, bien au contraire, nous ne sommes pas en Russie ou en Serbie, ou dans bien d’autres pays africains et arabes. L’essentiel est que tout devienne possible : la PMA, la GPA, n’importe quelle revendication sera tôt ou tard admise et adoubée par les institutions de la République. Les flux migratoires, en cette période de chômage record, tournent à plein régime, comme si l’on pouvait continuer à faire croire aux migrants que l’Europe est un eldorado qui n’attendait qu’eux pour se porter encore mieux. Quiconque émettra des doutes sur ces sujets brûlera dans les flammes du bûcher des Droits de l’Homme, chargé de liquider les voix discordantes, pour mieux unifier (terme fondamental) les opinions et fabriquer l’Homme Nouveau cher aux marxistes et proche de l’idéal révolutionnaire de la Terreur, et son célèbre concept de « tabula rasa ». L’insécurité n’est plus seulement tolérée, elle est vivement encouragée par un système qui se sert du désordre pour faire son nid dans les nations. Dans ce marasme, aucune spiritualité n’a subsisté : les édifices religieux se sont vidés pour remplir, par le principe des vases communicants, les nouveaux temples de l’abrutissement et du décérébrage généralisés. Les librairies expirent la gueule ouverte, mais les Apple Stores se portent plutôt bien. Tout ce qui fera réfléchir les masses sera banni, ce qui n’est pas sans rappeler certains romans d’anticipation, de « 1984 » au « Meilleur des Mondes », en passant par « Fahrenheit 451 ». Google, tout comme les concepteurs de liseuses numériques, désire faire disparaître le livre papier, jusqu’au jour où ce ne sera plus le papier que l’on fera disparaître, mais l’idée même de livre.

Quelles preuves faut-il encore aux plus circonspects pour prendre conscience de l’ampleur du désastre ? Leur conseiller d’écouter les éminences du mondialisme, de lire leurs livres et leurs articles, d’être attentif à leurs déclarations. En France, des gens comme Pierre Bergé (qui a déclaré vouloir supprimer toutes les fêtes chrétiennes), Jacques Attali (qui est favorable à l’interdiction totale du tabac et à l’instauration d’un gouvernement planétaire), Bernard-Henri Lévy (le pousse-à-la-guerre en Libye) sont des baromètres assez fiables de la progression de cette idéologie corrosive. Les membres de la Commission Européenne ont la même utilité, ainsi que certains oligarques américains, comme George Soros, David Rockefeller, Henry Kissinger et quelques autres personnalités sulfureuses, qui tiennent les USA dans leurs mains.

La fabrique de l'Homme Nouveau

L’idéologie de mort qu’est le globalisme a déjà détruit ce qui faisait le ferment des nations occidentales. Elle a plongé ses racines dans le terreau friable de nos civilisations. En nous asservissant à un système bancaire totalitaire, à des concepts fumeux comme les Droits de l’Homme, qui cachaient des arrière-pensées bien plus obscures, et en orchestrant des guerres ciblant toujours des nations homogènes, solides et rebelles (cf : toutes les guerres américaines depuis des décennies), ce système monstrueux est en train de réussir le pari le plus fou de l’histoire de l’Humanité : anéantir tous les souverainismes, tous les particularismes, toutes les différences, et préparer l’unification mondiale, ce qui ne peut advenir sans mettre en place un régime dictatorial d’une férocité qui dépassera l’entendement.


  • « Le Gouvernement Mondial arrive. A vrai dire, il est inévitable. Aucun argument pour ou contre lui ne peut changer ce fait. »

    Norman Cousins, auteur et directeur honoraire de l'organisation Planetary Citizens for the World We Chose, cité dans le Human Events, en 1985.

  • « Le but des Rockefeller et de leurs alliés est de créer un gouvernement mondial unique combinant le Supercapitalisme et le Communisme sous la même bannière, et sous leur contrôle. [...] Est-ce que j'entends par là une conspiration ? Oui, en effet. Je suis convaincu qu'il y a un tel complot, d'envergure internationale, en planification depuis plusieurs générations, et de nature incroyablement maléfique. »

    Lawrence Patton McDonald, congressiste américain tué dans l'attaque d'un vol de la Korean Airlines, dans un message public diffusé en 1976.

  • « Le Council on Foreign Relations est la branche américaine d'une société qui provient d'Angleterre et qui croit que les limites nationales devraient être abolies, et un règne mondial unique établi. »

    Barry Goldwater, élu 5 fois Sénateur de l'Arizona.

  • « Pour mettre en place un gouvernement mondial, il est nécessaire de retirer des esprits leur individualisme, leur attachement aux traditions familiales, leur patriotisme national, et leurs dogmes religieux. »

    George Brock Chisholm, ex-directeur de l'Organisation Mondiale de la Santé.

  • « Nous travaillons présentement discrètement de toutes nos forces pour retirer du fonctionnement des États-nations du monde cette mystérieuse force appelée souveraineté. »

    Arnold Toynbee, historien et philosophe anglais, lors d'un discours à Copenhague, en 1931.

  • « La véritable menace pour notre république est le gouvernement invisible qui, comme une pieuvre géante, étend ses tentacules gluants autour de nos villes, états et nations. »

    John F. Hylan, maire de New York de 1918 à 1925.

  • « Le but du Council On Foreign Relations est la dilution de la souveraineté américaine et de l'indépendance nationale dans un tout puissant gouvernement mondial unique. »

    Chester Ward, amiral à la retraite, et ancien membre du Council on Foreign Relations, dans un mémo en 1975.

  • « Nous aurons un gouvernement mondial, que nous le voulions ou non. La seule question est de savoir s'il sera instauré par l'adhésion ou par la conquête. »

    James Paul Warburg, officier de l'OSS et membre du CFR, le 7 février 1950, devant le Sénat des États-Unis.

  • « Certains croient même que nous (la famille Rockefeller) faisons partie d’une cabale secrète travaillant contre les meilleurs intérêts des États-Unis, et ils nous représentent comme des internationalistes conspirant avec d’autres autour de la Terre pour construire une politique globale ainsi qu’une structure économique plus intégrée – un seul monde si vous voulez. Si c'est ce dont on m'accuse, je plaide coupable et j'en suis fier. »
David Rockefeller, Mémoires.

  • « La manipulation consciente, intelligente, des opinions et des habitudes organisées des masses joue un rôle important dans une société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme social imperceptible forment un gouvernement invisible qui dirige véritablement le pays. »
Edward Bernays, Propaganda.

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