Au Fumoir, on aime les photographies de nu. C'est pour cela que nous
aimons tout particulièrement le travail de Jonathan Leder. Né en 1972,
ce natif de New-York a vite délaissé les espaces urbains pour prendre à
l'envie des clichés de jeunes demoiselles plus ou moins vêtues dans des
décors fleurant bon l'Amérique éternelle des Trente glorieuses. Adepte
de l'argentique et du Polaroïd, Jonathan Leder restitue l'esthétisme
glamour et suranné de cette époque, sans sombrer dans les clichés -un
tour de force pour un photographe. Amateurs de belles naïades se
prélassant au bord d'un motel ou au volant d'une Buick rutilante,
l'oeuvre de l'Américain vous comblera !
Rébus & autres jeux relaxants
lundi 18 août 2014
I love you Miles Davis (2/3)
Miles Davis en 1969 (Guy Le Querrec) |
Miles Davis entame les années 60 dans un état d'esprit mi-figue mi-raisin. John Coltrane le quitte pour former son propre groupe ; le quintette se disloque et le trompettiste peine de nouveau à trouver une formation stable et d'aussi haute qualité. A cette difficulté s'ajoute l'arrivée tonitruante du free jazz duquel Miles Davis est étranger. Lui, l'homme en perpétuel mouvement, doit alors repartir de zéro. Peu à peu, un nouveau quintette, solide et novateur, est mis sur pied. C'est avec lui que Miles Davis mènera l'une des plus fantastiques aventures musicales du siècle passé. Mal entamée, la décennie s'achèvera sur un air d'apothéose.
mercredi 13 août 2014
I love you Miles Davis (1/3)
Miles Davis (session d'enregistrement de Porgy & Bess, 1958) |
On peut affirmer sans sombrer dans l'éloge pompeux que Miles Davis (1926-1991) figure parmi la poignée d'artistes qui ont marqué au fer rouge le XXe siècle. Ce trompettiste américain n'a eu de cesse de défricher le jazz, en s'affranchissant de ses carcans harmoniques, puis en l'ouvrant à des styles musicaux jusqu'alors hermétiquement cloisonnées (rock, pop, funk) tout en y intégrant de nouveaux instruments, électriques notamment. Cet insatiable goût pour l'aventure musicale allait de pair avec la volonté de s'entourer des jazzmen les plus prometteurs puis de laisser libre cours à leur créativité. Ainsi, sous l'égide du "Prince of Darkness", de grands talents ont-ils éclos : Gerry Mulligan, John Coltrane, Herbie Hancock, Joe Zawinul, Chick Corea...Père du cool et du jazz rock, parrain de l'acid jazz et du style fusion, Miles Davis a révolutionné le jazz et, partant, la musique occidentale au travers d'une centaine d'albums (studio et live). Bien que nombre de ses thèmes figurent parmi les plus populaires du répertoire mondial, son oeuvre reste trop méconnue du grand public. Voilà pourquoi j'ai entrepris de retracer en trois temps la carrière de cet artiste littéralement génial. Une rétrospective qui fait office d'initiation aux néophytes, de redécouverte pour les connaisseurs et, assurément, de déclaration d'amour de la part de son modeste auteur.
samedi 9 août 2014
100 personnalités mortes de façon insolite
La mort exceptionnelle de
certains individus marque tant les consciences qu’elle finit par envahir la
biographie du personnage, jusqu’à occuper toute la place. Pas une discussion
sur Claude François, par exemple, sans évoquer son décès absurde et
« extraordinaire », au sens premier du terme. C’est dire si ces
anecdotes, qui font des gorges chaudes parfois depuis des siècles, ont un
intérêt obscur, presque malsain. La fascination qu’elles exercent sur nous
renvoie à nos propres peurs, à un vertige devant ce que l’on croyait à première
vue impossible. Le gâchis de voir de grands hommes finir stupidement, l’horreur
de la malchance, du grain de sable qui détruit toute la machine, le talent,
l’œuvre ou la beauté. Des accidents ridicules, des attentats ou des catastrophes
si rares qu’on n’y aurait pu penser. Et pourtant…
mardi 5 août 2014
La guerre israélo-palestinienne n'aura pas lieu
Entrée des troupes israéliennes dans Jérusalem-Est (juin 1967) |
Le conflit israélo-palestinien semble sans issue. Pourquoi ? Parce qu'aucun des deux belligérants ne réussit à s'imposer en tant que vainqueur. Un constat étrange tant le combat depuis plus de 60 ans paraît déséquilibré entre un puissant Tsahal et les divers groupes armés palestiniens largement inférieurs -même épaulés par leurs voisins arabes. Alors pourquoi diable Israël peine à remporter une victoire pourtant acquise d'avance ?
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