GOD Zilla, ou Godzilla.
Après avoir écrit un article inutile complètement ivre, mon
devoir était bien entendu de me rattraper.
Alors ce film Godzilla, du réalisateur peu
connu Gareth Edwards ( je pense que ce nom vous parle
autant que pour moi ), fut très attendu de la part des fans du gros lézard
japonais.
Hasard ou pas, le film est sorti pile pour les soixante ans
des destructions de villes par la bêbête en question.
Alors le scénario, bon, un réacteur nucléaire déconne, ça
fait boum, une bêbête en sort, MAIS PAS GODZILLA : celle-ci vole ( regardez le film,
il y a une histoire de cul entre les bêbêtes ), et apparement Godzilla serait la
réponse à la destruction que ledit phénomène pourrait engendrer, en bouzillant
tout sur son passage bien sûr.
On pourrait dire à juste titre que les block busters ne
brillent pas par leur scénario, et c'est vrai. Cependant, avec une réalisation,
photographie ou direction artistique – appelez ça comme vous voudrez – assez
hors normes, je me suis pris au jeu, le film est beau, très beau, sur un grand
écran, pas sur une tablette pendant un trajet au fond du train bien sûr.
J'ai peut-être une sensibilité pour le post-apocalyptique
après avoir vu Les Schtroumpfs il est vrai, ou la saga Alien à
vous de choisir, mais nous avons ici un jeu de plans et de contrastes qui sont
à mon goût excellement maîtrisés.
Il y a cependant une surprise !
Attention la suite va certainement vous spoiler ce qui pour
moi a fait un des plus grands intérêts du film.
C'est bon là ?
Alors en effet pour ceux qui ont vu le Godzilla tout de chair
et de muscle du film de Roland Emmerich en 1998 seront un chouia déçu.
Hé oui ! Nous avons ici un Godzilla nounoursifiant au
possible ! Le gros lézard pataud ivre que nous avions dans les premiers Godzilla japonais !
Un choix artistique qui m'a surpris, mais que je trouve
entièrement assumé et bien géré ! Vous savez, c'est comme manger un
brownie qu'on vous offre alors que vous n'aimez pas forcement le chocolat, mais
à l'intérieur il y a un petit je ne sais quoi qui rend la chose irrésistible.
Bon pas grand chose d'autre à dire si ce n'est d'aller voir
ce film, ou de le pirater, mais c'est mal.
De plus, pour les amateurs de la série Malcolm nous verrons au début du film le fameux frapadingue de
papa joué par Bryan Cranston qui s'illustrait récemment dans Breaking Bad.
Je n'irai pas jusqu'à parler d'un chef d'oeuvre, la
sensibilité artistique est bien trop personnelle pour la proclamer fait établi,
mais à voir, sans apprendre par cœur evidemment.
LE RÂLEUR NONCHALANT
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire