mercredi 4 juin 2014

La gauche nauséabonde


Une légende répandue voudrait que le racisme et la haine de l’autre soient exclusivement imputables aux partis de droite et d’extrême droite. Depuis des décennies, la gauche passe pour être vierge de toute tare, caricature fort éloignée de la vérité. Afin de remettre les pendules à l’heure, et parce que le manichéisme grossier nous est insupportable (le « nous de modestie » est ici employé, il n’implique pas les autres contributeurs de ce blog), nous avons accumulé pour notre aimable lectorat quelques preuves éclatantes du rapport trouble entre le racisme, le mépris de l’immigré, la haine du Juif et la gauche française. Préparez votre seau à vomi.
 

Tonton la Francisque était autant de gauche que le colonel Lawrence était arabe

Hélas, comme disait Lénine, « les faits sont têtus ». Et le moins que l’on puisse dire, c’est que certaines des grandes références morales de la gauche française n’ont pas les fesses très propres, passez-nous l’expression. François Mitterrand, résistant de la 25e heure, fut décoré de la Francisque pour son dévouement à l’égard du régime de Vichy. L’affaire est bien connue, nous n’y reviendrons pas. Ce que l’on sait moins, c’est que le même Mitterrand figure sur plusieurs photos datant de 1935, sur lesquelles on peut voir des étudiants de l’Action française pester contre l’invasion des « métèques ». 

 
Toute sa vie, Tonton restera fidèle à ses véritables convictions de monarchiste catholique. Son amitié avec René Bousquet, responsable de la rafle du Vél’ d’Hiv’, durera jusqu’à l’assassinat de ce dernier, en 1993 (!). Peu d’électeurs socialistes savent que Mitterrand a fait fleurir la tombe du Maréchal Pétain sur l’île d’Yeu, de 1984 à 1991, alors que les précédents présidents le firent à titre exceptionnel, et en seule mémoire du héros de Verdun. La période de la guerre d’Algérie est elle aussi plutôt embarrassante pour l’idole des socialistes. Alors ministre de l’Intérieur, Mitterrand est un fervent partisan de l’Algérie française (il déclarera : « la rébellion algérienne ne peut trouver qu’une forme terminale : la guerre »). Plus tard, nommé Garde des Sceaux, il laisse décapiter 45 indépendantistes algériens, ce qui aurait dû en toute logique lui être insupportable, en tant que socialiste humaniste. François Mitterrand n’a jamais été un homme de gauche, il n’a jamais respecté les immigrés. La manipulation SOS Racisme ainsi que la Marche des Beurs ont été soutenues par le PS par simple opportunisme.


Comment l’antiracisme institutionnel a roulé les immigrés dans la farine

 
Au cours du premier mandat de François Mitterrand, les socialistes veulent mettre la droite à genoux, à la fois pour l’affaiblir en tant que force d’opposition, mais aussi pour la marquer au fer rouge de l’accusation infamante de « racisme ». L’association bidon SOS Racisme, créée de toutes pièces par des personnalités communautaires (tellement pro-israéliennes que le simple fait d’aborder la question palestinienne vous mettait sur la touche, cf : L’Histoire secrète de SOS Racisme de Serge Malik, 1990) qui avaient très peu à cœur la défense des immigrés maghrébins et africains, est une pure escroquerie pilotée par l’Élysée. Jacques Attali lui-même l’a reconnu dans l’un de ses livres. L’objectif pour le pouvoir était d’utiliser les immigrés, se les accaparer pour diaboliser la droite (les immigrés sont avec nous, pas avec vous), et accessoirement faire monter le Front National, ce qui ne pouvait que rafler des voix à la droite classique. Avec le temps, cette officine est devenue un instrument de terreur chargé de jeter l’opprobre sur quiconque transgresserait les règles sacrées du vivre-ensemble. Rétrospectivement, les immigrés peuvent à bon droit se sentir cocus, tant ils auront servi d’idiots utiles à un pouvoir socialiste cynique et sans scrupules. Farida Belghoul, qui participa à la fameuse « Marche des Beurs », considère que cet antiracisme en toc eut en son temps la même utilité que le récent mariage gay : un écran de fumée pour faire oublier la vacuité d’une politique d’avance vouée à l’échec.


White power chez les antifas : l’équation insoluble des chasseurs de skins

 
Nous pourrions également aborder avec un brin de provocation l’étrange homogénéité ethnique des organismes de lutte contre le racisme. La moindre des choses, lorsque l’on chasse le facho, est d’éviter que ses propres adeptes soient aussi blancs qu’une photo de groupe du Bloc Identitaire. C’est pourtant le cas des antifas. Idem pour les personnalités qui composent les associations antiracistes. Un peu de cohérence ne ferait pas de mal. La paille et la poutre, encore et toujours…


Manuel Valls, le socialiste droit dans ses bottes

Notre cher Premier ministre, qui mena une lutte sans merci contre Dieudonné il y a quelques mois, devrait pourtant balayer devant le porche de son ministère. Question idées nauséabondes, Manolete se pose là. En 2009, lors du tournage d’un reportage dans sa bonne ville d’Évry, le maire dérape dangereusement vers la stigmatisation-amalgamante, ou l’amalgame-stigmatisant, comme on voudra. Pour moins que ça, un politique d’un autre bord en aurait pris pour perpétuité, et pourrirait aujourd’hui dans le fin fond d’un conseil municipal de province. Deux poids deux mesures, vous avez dit ?



De même, son amitié plutôt bizarre pour Terry Cooper, avec lequel il pose sur la photo ci-dessous.


Rappelons qui est ce personnage. Ancien néonazi, il fut marié à Françoise Dior, nièce du célèbre couturier, elle aussi militante nationale-socialiste. Du beau linge, comme on dit. L’antiracisme est un combat de tous les instants, QUAND MÊME.




Panthéon de la gauche française tombée pour l’Allemagne


Qui a collaboré ? Réponse collective : « L’estrème drouate ». Qui a résisté ? La bouche en cœur : « La Gôôôôche ». Malheureusement, ce mythe est mis à mal par cette ignoble donnée qu’on nous oblige trop souvent à prendre en compte : la réalité. Le Général de Gaulle a déclaré qu’à Londres, il n’a trouvé que « la Synagogue et la Cagoule », c’est-à-dire les Juifs et l’extrême droite. C’est curieux, le grand Charles ne mentionne ni les socialistes, ni les communistes. Mais où étaient-ils donc, en 1940 ? Dans la Résistance, certes, pour une partie d’entre eux, mais aussi, et trop souvent pour que l’on puisse croire à un hasard, dans la collaboration la plus éhontée. Certains par lâcheté, d’autres par pure conviction, allant jusqu’à porter l’uniforme allemand. Voici de nombreux exemples, afin que notre démonstration ne puisse être suspectée de malhonnêteté.
Les socialistes :
Pierre Laval, vice-président du Conseil, puis chef du gouvernement vichyste, qui finira fusillé. Marcel Déat, fondateur du Rassemblement national populaire, ministre du Travail, s’exile en Italie et meurt en 1955 dans un couvent près de Turin. Gaston Bergery, ambassadeur pendant le régime de Vichy. Adrien Marquet, ministre de l’Intérieur. René Château, membre de la Ligue des Droits de l’Homme et franc-maçon, philosophe et journaliste. René Belin, ministre du Travail, secrétaire adjoint de la CGT. François Darlan, ministre de la Marine, chef du gouvernement de Vichy, assassiné en 1942. Georges Dumoulin, membre de la CGT, franc-maçon, membre du RNP. Paul Faure, membre du Conseil national, fondateur du Parti socialiste démocratique. Hubert Lagardelle, ministre du Travail, admirateur de Mussolini. Maurice Levillain, vice-président du RNP, condamné aux travaux forcés à perpétuité. Jean Mamy, réalisateur du film antimaçonnique Forces Occultes, fusillé à la Libération. Georges Albertini, organisateur du RNP, recruteur pour la LVF. Bertrand de Jouvenel, écrivain et journaliste qui interviewa Hitler. Pierre Drieu la Rochelle, écrivain, directeur de la NRF, violemment antisémite, se suicide en 1945. Maurice Papon, secrétaire général de la préfecture de Gironde, mena une politique férocement antijuive. René Bousquet, secrétaire général de la police vichyste, responsable de la rafle du Vél’ d’Hiv’. Jean Luchaire, écrivain fusillé à la Libération. Saint-Loup, écrivain, membre du PPF de Jacques Doriot.
Les communistes :
Jacques Doriot, fondateur du Parti populaire français, porta l’uniforme allemand. Jean Fontenoy, fondateur du RNP, membre de la LVF, se suicide à Berlin en 1945. Jules Teulade, membre du PPF de Doriot, condamné à la Libération. Fernand Soupé, maire de Montreuil, membre du PPF, condamné à la Libération. Simon Sabiani, responsable du PPF, secrétaire général de la LVF, meurt en exil à Barcelone. Henri Renaud, membre du PPF. Roger Poisson, cadre de la Milice. Marius Paquereaux, maire d’Athis-Mons, membre du PPF, fusillé par ses anciens camarades communistes. Marcel Ouette, membre du PPF, s’exile en Allemagne. Marcel Marschall, maire de Saint-Denis, membre du PPF, condamné aux travaux forcés à perpétuité. Paul Marion, ministre de la Propagande, président du Comité des Amis de la Waffen SS française, condamné à 10 ans de prison. Alain Sergent, membre du PPF et du Mouvement social révolutionnaire, signe avec Raymond Abellio le livre raciste La Fin du Nihilisme. Maurice Lime, membre du PPF, condamné à 5 ans d’indignité nationale. Maurice Laporte, collaborateur dans la presse doriotiste. Camille Fégy, signataire du Manifeste du Surréalisme, membre du PPF, rédacteur en chef du journal La Gerbe. Ludovic-Oscar Frossard, membre fondateur du PCF, membre du Conseil national de Vichy. André Morgat, membre du RNP. Marcel Gire, responsable du Secours Rouge International, inspecteur régional du PPF, exécuté à la Libération. Henri Jacob, membre du RNP, du PPF, rédacteur au Cri du Peuple, condamné aux travaux forcés à perpétuité.


L’Internationale marxiste dans l’œil du Zyklon

  
Quelques décennies plus tard, les pionniers du négationnisme (idéologie qui consiste à nier l’existence des chambres à gaz homicides dans les camps d’extermination) seront, comme par hasard, tous d’extrême gauche, voire d’ultra-gauche. La Vieille Taupe, librairie qui donnera plus tard son nom à une maison d’édition, compte dans ses rangs Pierre Guillaume, activiste marxiste, François Cerutti, qui participera activement aux événements de mai 68, ou René Lefeuvre, marxiste. Paul Rassinier, auteur du Mensonge d’Ulysse, ouvrage-référence du courant négationniste, fut communiste durant de longues années, avant de militer à la SFIO. Gabriel Cohn-Bendit, frère de Daniel et activiste d’extrême gauche, défendra Robert Faurisson. Serge Thion, autre figure importante de ce courant de pensée, s’enthousiasma pour les Khmers rouges. Roger Garaudy, décédé récemment, fut un membre éminent du Parti communiste. Il est l’auteur des Mythes fondateurs de la politique israélienne, pamphlet antisémite dans lequel la Shoah est purement et simplement niée. Ginette Hess-Skandrani, quant à elle, s’affiche régulièrement aux côtés d’antisionistes radicaux et de négateurs de l’Holocauste. Elle est l’un des membres fondateurs des Verts.

Terminons en évoquant l’essayiste Alain Soral, connu pour être proche de Dieudonné, et qui commença son parcours politique au PCF, avant d’en être exclu et de se rapprocher de l’extrême droite antisémite, tout comme Hervé Ryssen, auteur de livres violemment antijuifs, qui passa par l’Organisation communiste libertaire. Il est maintenant proche de l’ultra-droite. Le journaliste et écrivain Patrick Gofman a d’abord milité à l’Organisation communiste internationaliste, puis s’est orienté vers l’extrême droite. Il a été qualifié par le romancier Didier Daeninckx de « national-bolchévique ». Dieudonné lui-même fut un militant humaniste et antifasciste, qui fit barrage au FN lors des élections de 1997 à Dreux. Depuis quelques années, l’entourage de Dieudonné n’est plus vraiment d’inspiration socialiste, c’est le moins qu’on puisse dire.

D’autres noms nous viennent encore en tête, mais nous n’entrerons pas dans les détails, par peur de lasser le lecteur. Qu’on se renseigne sur Georges Sorel, Alphonse Toussenel, Pierre-Joseph Proudhon, Jules Ferry, idole de la gauche, qui prônait le droit des races supérieures à civiliser les races inférieures, ou les effrayants Georges Vacher de Lapouge et George Montandon, racialistes fanatiques, eugénistes assumés, respectivement socialiste et communiste.

Que de hasards et de coïncidences, dans tous ces exemples, n’est-il pas ? Comment d’aimables philanthropes, pétris de tolérance et d’internationalisme, en viennent-ils à haïr leur prochain en fonction de son appartenance ethnique ? Mystère.


Quand les camarades chassent sur les terres de la Bête immonde

Les communistes n’ont pas toujours été d’ardents défenseurs de l’immigration. Georges Marchais, figure historique du PCF, prenait clairement position contre l’afflux d’immigrés, exploités selon lui par le patronat, et concurrençant les travailleurs français. Déclarations impensables aujourd’hui. 



De même, il vola au secours d’un maire PCF qui avait fait détruire un foyer SONACOTRA. Après lui, d’autres communistes n’ont pas hésité à jeter des pavés dans la mare. Jacques Bourgoin, ancien maire PCF de Gennevilliers, a suspendu de leurs fonctions plusieurs animateurs d’une colonie de vacances qui faisaient le Ramadan, sous prétexte que le jeûne risquait d’avoir un impact négatif sur leur travail. Le même Bourgoin qui mettait en place un couvre-feu suite à des heurts entre bandes. Une ligne pas si éloignée du FN actuel. André Gerin, ancien député-maire de Vénissieux, n’hésite pas à s’opposer ouvertement au voile islamique, et affirme que « non, l’immigration n’est pas une chance pour la France ». Patrice Carvalho, député-maire de Thourotte, pourfend quant à lui « les dames qui ont des foulards sur la tête et qui ne parlent pas français », et se positionne contre le droit de vote des étrangers. Aux antipodes d’un Jean-Luc Mélenchon ou d’une Marie-George Buffet.


Drapeau rouge sauce bleu marine

 
Ces dernières années, de nombreux militants de gauche et d’extrême gauche ont rejoint les rangs du Front National. Parcours surprenant, pour des individus qui considèrent généralement le FN comme un NSDAP à la française. Parmi ces « retournements de vestes », on peut citer la métisse Vénussia Myrtil, ex-NPA, l’ancien syndicaliste de la CGT Fabien Engelmann, élu maire de Hayange lors des dernières municipales, Daniel Gest, militant PS passé au FN et candidat aux municipales d’Outreau, Jean-François Delcroix, communiste et membre de la CGT, candidat FN à Méricourt, ou encore Robert Ménard, ayant dérivé de la LCR au PS, puis à l’extrême droite. Il vient d’être élu maire de Béziers. Quant aux leaders de Riposte Laïque, association ouvertement anti-islam, ils viennent également de la gauche. Pierre Cassen, qui défile désormais aux côtés des Identitaires, fut membre de la CGT. Sa compagne Christine Tasin, passée par le MRC de Jean-Pierre Chevènement, a récemment qualifié l’islam de « saloperie ». Comment expliquer cette attirance fréquente pour la droite dure, lorsque l’on a milité à la gauche de la gauche ? Si quelqu’un a la réponse, nous sommes preneurs.


Un peu de merde au coin des lèvres

 
Dans la catégorie des « dérapages » racistes, la gauche n’est pas en reste. Sur Canal Pute, les Guignols de l’Intox voudraient nous faire avaler que ces paroles offensantes sont le propre de la droite et, bien sûr, de l’extrême droite. Souvenons-nous de la marionnette de Brice Hortefeux grimée en officier nazi : pour trouver propagande plus grotesque, il faut lorgner du côté des chaînes télévisées nord-coréennes. Pourtant, les apôtres du multiculturalisme et de l’unification de tous les peuples sous un arc-en-ciel ont souvent tenu des propos déplacés. Lors des dernières municipales, le maire PS sortant de Montbéliard, Jacques Hélias, a qualifié le dissident de gauche Ilker Ciftci, qui lui a fait perdre des voix, de « saloperie de Turc ». En 2000, le maire PS de Montpellier, Georges Frêche, inaugure le nouveau tramway, qui dessert notamment le quartier de la Paillade, où vivent de nombreuses familles immigrées. « Ici, dira-t-il, c’est le tunnel le plus long du monde : vous entrez en France, et vous ressortez à Ouarzazate ». Tout en finesse, ce cher Georges, comme lorsqu’il exprimera sa « honte » devant le nombre de « blacks » dans l’équipe de France, ou qu’il trouvera à Laurent Fabius (d’origine juive) une tronche « pas catholique ». Le même Frêche fera installer dans sa ville une statue de Mao et une de Lénine. Cherchez l’erreur, à moins qu’il n’y en ait pas… Le 15 août 2008, Jean-Pierre Chevènement déclare sur France Culture : « Il aurait fallu distinguer le sort de la France et de l’Algérie, parce que, je le pense, ces deux peuples n’étaient pas miscibles ». Le 16 décembre 2013, lors du 70e anniversaire du CRIF, le Président Hollande évoque son ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, rentré d’une visite en Algérie « sain et sauf », ce qui est « déjà beaucoup ». 



Curieusement, cette saillie ne fera pas vraiment scandale, même si elle risquait potentiellement de créer un incident diplomatique entre les deux États. Manuel Valls, encore ministre de l’Intérieur, a pour sa part déclaré que « les Roms ont vocation à rester en Roumanie ou à y retourner ». Digne des heures les plus nauséabondes, stigmatisantes et amalgamantes de notre histoire (avec un petit h, ça va sans dire).

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire