Vous le savez, ce n'est pas du goût du Fumoir que de se moquer du malheur d'autrui. Samedi 21 décembre, nous apprenions que François Bayrou était opéré d'une multiple fracture de la main gauche à la suite d'une chute accidentelle. Rien d'amusant en soi, n'est-ce pas ? Juste un homme politique, certes de renommée nationale, qui se fait un vilain bobo. De prime abrod, la nouvelle suscite davantage la compassion que la raillerie. C'était sans compter la tare tellement moderne qui pousse nos dirigeants à communiquer sur tout et n'importe quoi. Notamment lorsque cela concerne leur vie privée -on appelle ça la transparence. Ainsi, avons-nous pu lire dès le lendemain, dans la République des Pyrénées, le témoignage de François Bayrou quant à ce fâcheux incident, repris par la suite par toute la presse hexagonale. Riche en détails croustillants et agrémenté d'une grotesque photographie, il déclenche immanquablement l'hilarité, là où personne n'avait rien demandé. Au Fumoir, on s'en délecte depuis plusieurs jours :
« C’est une connerie d’adolescent. Quand je suis supporteur de la section, j’ai l’âge que j’avais quand j’allais faire signer des autographes aux Moncla, Saux, Capdouze, Piqué. J’étais de bonne humeur. Et quand j’ai vu que le portail était fermé, je me suis dit que j’allais passer par-dessus la grille. Je ne voulais pas rater le début du match. J’ai glissé. J’ai d’abord été suspendu par la jambe. Elle a fini par céder, et là je suis resté accroché à la grille par la main. Puis, j’ai fait un roulé-boulé. J’ai crié mais personne ne m’entendait. Je saignais beaucoup. Ce n’était pas du tout agréable comme sensation. »
"Il a crié mais personne ne l'entendait !!!" |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire